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Une femme sur trois est victime de violence dans le monde (Nations Unies)
Publié le mercredi 25 novembre 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
La journée internationale de l’élimination des violences faites à l’égard des femmes


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LIBREVILLE - A l’occasion de la journée internationale de l’élimination des violences faites à l’égard des femmes, célébrée ce mercredi, l’Organisations des Nations Unies (ONU) dresse un bilan accablant de la situation, indiquant à travers un communiqué parvenu ce jour à l’AGP, qu’un tiers des femmes sont encore victimes de violences dans le monde.



Selon le communiqué de presse, le thème de cette année: « la prévention de la violence contre les femmes et les filles », s’inscrit dans le contexte spécifique de l’adoption du programme de développement durable à l’horizon 2030.



La même source rapporte qu’une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de 2014, indique qu’une femme sur trois est victime à un moment donné de sa vie, de violence physique ou sexuelle, généralement de la part d’un partenaire intime. Ajoutant que cette proportion peut parfois atteindre 70 pour cent des femmes dans certains pays.



Par ailleurs, souligne ledit communiqué, sur la totalité des femmes tuées dans le monde en 2012, près de la moitié l’ont été par un partenaire intime ou membre de la famille. Tandis qu’environ 133 millions de filles et de femmes ont subi une forme de mutilation génitale féminine (excision). Près de la moitié des victimes de trafic d’êtres humains dans le monde sont des femmes adultes.



Les Nations Unies estiment que des progrès ont été réalisés au cours des dernières décennies, notamment l’adoption par 125 pays des lois contre le harcèlement sexuel, 119 contre la violence domestique et seulement 52 contre le viol conjugal.



Malgré les efforts développés, la violence contre les femmes et les filles perdure dans tous les pays, s’est indigné l’organisation onusienne, précisant que l’inégalité entre les sexes est la cause fondamentale à la quelle il faut nécessairement s’attaquer pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles.



Au Gabon, les statistiques sont sensiblement les mêmes. Selon une étude de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, publiée en 2013 dans Jeune Afrique, plus de la moitié des femmes gabonaises avouent avoir subi, à un moment de leur existence, des violences diverses dans leur foyer, mais aussi au travail ou à l’école.

HUN/LPM

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