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À Port-Gentil, l’Union nationale dézingue Ali Bongo
Publié le mardi 24 novembre 2015   |  Gabon Review




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Conduite par Mike Jocktane, le Conseiller politique du président de l’Union nationale (UN), une délégation de ce parti dont faisaient partie deux secrétaires exécutifs adjoints, François Ondo Edou et Paul Marie Gondjout, a séjourné le week-end dernier dans la capitale économique. Objectif : installer officiellement leur parti et fixer le cap. Une causerie a été organisée à cet effet, le 20 novembre dernier au quartier Printemps dans le 3e arrondissement.

C’est le secrétaire exécutif adjoint en charge des élections qui a présenté le parti et fixé l’auditoire sur son rôle au sein du Front de l’opposition pour l’alternance. Paul Marie Gondjout a indiqué que l’UN tient à jouer pleinement son rôle de grand acteur sur l’échiquier politique national. «Pas un pas sans l’Union nationale», a-t-il scandé. L’UN, a-t-il soutenu, est à la base de la mise en place du Front de l’opposition pour l’alternance et tient à y jouer pleinement son rôle. Mais les priorités de cette plate-forme mise en place le 19 juillet 2014 ont, à en croire Gondjout, été dévoyées par certains. «La priorité c’était mettre en place tout ce qui va nous permettre d’avoir de meilleures élections en 2016. Il était question, le moment venu de désigner notre candidat dans les conditions que nous aurons préalablement arrêtées. Il n’y avait nulle part dans nos décisions de candidats à la candidature», a-t-il relevé, avant d’ajouter, malgré tout, que le parti dirigé par Zacharie Myboto désignera lors d’un congrès le candidat qu’il présentera au Front.

Cette démarche, aux yeux de P.M. Gondjout, ne doit pas mettre en mal l’unité de l’opposition qui ne devrait pas se tromper d’adversaire. «Le PDG qui est là depuis 47 ans s’est incrusté, ce parti a mis toutes ses racines dans le pays et pour le faire tomber, il faut des gens qui connaissent, des gens qui savent comment on abat un gros baobab, en le prenant à la racine. L’unité est donc nécessaire pour faire tomber le PDG, et pour gagner la bataille de l’alternance», a-t-il conclu.

François Ondo Edou quant à lui est revenu longuement sur la situation administrative d’Ali Bongo Ondimba. «L’élection présidentielle va se dérouler sans Ali et entre Gabonais», a-t-il martelé. «Il ne doit même plus être candidat à l’élection présidentielle, a-t-il ajouté, parce que c’est un faussaire, parce que c’est un usurpateur, parce que c’est un voleur. Le jour où Mbourantsouo décide de valider la candidature d’Ali Bongo, tout le Gabon devra se mettre dans la rue pour dire non. Ils ont des militaires, mais ce jour là il n’y aura jamais assez de militaires pour barrer la route au peuple qui va dire non».

L’ancien directeur général des élections a ensuite dévoilé le calendrier de l’Union nationale qui réclame avant tout «le dialogue inclusif sous l’arbitrage de la communauté internationale».Cette grand-messe devrait aboutir au retour à l’élection présidentielle à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Mais avant l’élection, l’UN exige que soit améliorée la gouvernance électorale. «Si nous acceptons d’aller à l’élection dans les conditions actuelles, nous acceptons d’accompagner Ali Bongo dans son imposture habituelle», a déclaré François Ondo Edou, non sans promettre de mettre, le moment venu, à la disposition des partisans de l’opposition «toutes les stratégies nécessaires pour dégager Ali Bongo avant l’élection présidentielle».

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