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Gabriel Tchango à la Pêche et l’Elevage : «un apriori plutôt favorable»
Publié le vendredi 20 novembre 2015   |  Gabon Review


Gabriel
© Autre presse
Gabriel Tchango, ministre du Commerce et de l’Artisanat


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Dès sa passation de service avec Luc Oyoubi, son prédécesseur, le nouveau ministre d’Etat chargé de la Pêche et de l’Elevage a pris contact avec la haute administration de son département ministériel. Puis, dès le lendemain, il a entamé des visites de terrain qui sont, à ses yeux, «instructives, car pleines d’enseignements».

gabriel tchango est, pour beaucoup de responsables administratifs de son nouveau departement ministeriel, une bonne nouvelle.

Volontariste, plutôt chaleureux et sympathique, mais déterminé, Gabriel Tchango est, pour beaucoup de responsables administratifs de son nouveau département ministériel, «une bonne nouvelle pour nous, ses nouveaux collaborateurs». Avec méthode, précision, et avec son esprit pragmatique, le nouveau ministre d’Etat chargé de la Pêche et de l’Elevage a arpenté les voies aussi bien des zones boueuses des localités éloignées de Libreville que celles de la capitale pour aller visiter les structures relevant de son ministère.

Gabriel Tchango a débuté cette tournée qui n’est pas encore arrivée à son terme par le Centre d’appui à la Pêche artisanale de Libreville (Capal), avant de se rendre dans le quartier STFO et Rio pour la visite de la nouvelle Agence nationale des Pêches et de l’Aquaculture (ANPA), ainsi que de l’Office national des laboratoires agricoles (ONALA) qui vient d’aménager dans cette zone. Le «Patron» de la Pêche et de l’Elevage a également visité la direction générale de l’Elevage. «Je suis venu saluer mes collaborateurs affectés dans ces structures et voir les conditions dans lesquelles ils travaillent ; je suis aussi venu recueillir éventuellement leurs préoccupations, entendre leurs difficultés, pour qu’ensemble, nous définissions ce que nous allons faire en priorité, au-delà, bien entendu, de la feuille de route que constituent les trois piliers du PSGE», a-t-il dit.

Quelques jours plus tard, il était sur le Périmètre Agropastoral d’Alibandeng, dans sa partie Elevage. Une visite qui a duré près de deux heures. Au contact des éleveurs, il a écouté ce que veulent ces praticiens de l’élevage porcin, et les difficultés -nombreuses- auxquelles ils font face, notamment pour la transformation sur place de leurs productions. A l’issue de cette visite, il a déclaré être «venu constater de visu ce qui se fait ici dans le domaine de l’élevage ; beaucoup de nationaux sont présents dans ce secteur qui a besoin d’un soutien matériel accru de la part de l’Etat, et j’ai aussi voulu leur transmettre le message d’encouragement du président de la République et du Premier ministre». Un message plutôt bien reçu, si l’on en croit la réaction d’un éleveur : «Merci, je suis optimiste, le ministre est pragmatique, et il veut passer très vite à l’action, je crois que nous allons pouvoir faire encore plus».

Dès le lendemain, en route pour Nkoltang-Plaine Ayémé pour la visite des installations du site industriel de la SMAG dans cette zone rurale. Avec son élevage de poussins et sa production de près de 42 millions d’œufs, la SMAG est le fer de lance de l’autosuffisance alimentaire dans ce secteur, aux côtés de quelques autres éleveurs privés. «Je suis venu saluer un exemplaire de réussite, un modèle, féliciter la SMAG qui est un modèle, une fierté, pour le secteur Elevage. Grâce à la SMAG et d’autres éleveurs privés, le Gabon a atteint, à 96%, l’autosuffisance dans le domaine de la production d’œufs ; le gouvernement est satisfait d’avoir un tel partenaire dans la mise en œuvre de la politique de l’élevage».

Ces prises de contact se sont poursuivies vendredi dernier par une rencontre avec l’ensemble du personnel du ministère exerçant à Libreville. Cette rencontre intervenait six semaines après la séance de travail qu’il avait eue au lendemain de sa prise de service avec les responsables de l’administration. Gabriel Tchango a saisi l’occasion pour appeler ses collaborateurs à une prise de conscience collective pour l’accomplissement des missions assignées à ce département ministériel. «Ce que je vous demande, a-t-il indiqué, c’est l’assiduité au travail, la ponctualité, le respect de la hiérarchie, la probité morale, l’honnêteté, la loyauté, la réserve, la discrétion, la performance, donc un rendement efficient, la diligence dans le traitement des dossiers, une bonne organisation, la circulation de l’information ; j’attends aussi de vous l’esprit d’équipe (personne n’a le droit de s’enfermer), donc la solidarité». Puis, Gabriel Tchango a annoncé les chantiers qu’il estime prioritaires, à savoir la réhabilitation du Centre de la Peyrie-STFO, l’extension du Capal, et la mise en service du centre de pêche de Kango,…

Ces premières prises de contact, cette détermination à passer à l’action et ce volontarisme donnent de Gabriel Tchango l’image d’un ministre qui tient, en dépit de la modicité des moyens mis à sa disposition, à réussir sa mission. La capacité d’adaptation de ce ministre qui est passé des Eaux et Forêts, au Commerce où il a eu de bons résultats, puis aujourd’hui à la Pêche et à l’Elevage, devrait l’aider à réussir ce challenge…


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