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Interpellation de forestiers Chinois : Embarras à l’Ufiag
Publié le lundi 16 novembre 2015   |  Gabon Review




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L’Union des forestiers et industriels asiatiques du Gabon (UFIAG) dit avoir honte suite à la récente arrestation de ressortissants chinois impliqués dans le trafic de kévazingo près de Makokou

Après l’arrestation, il y a quelques jours, de plusieurs ressortissants chinois impliqués dans un trafic de kévazingo, près de Makokou, le président de l’Union des forestiers et industriels asiatiques du Gabon (Ufiag) s’est prononcé. «Le problème des opérateurs chinois est celui de la compréhension de la langue et des lois et règlements. La plupart des opérateurs viennent sans connaître la langue et les lois du Gabon. Les acheteurs simples ont donné une mauvaise image à notre communauté», a-t-il déclaré, relayé par le quotidien L’Union. «Ce qui arrive à Makokou nous fait honte. Outre ces acteurs égarés, l’ensemble des opérateurs sont de bons élèves, qui travaillent sérieusement dans leurs concessions forestières», a-t-il tempéré.

Pierre Lio estime que la majorité des membres de l’Ufiag agissent en conformité avec la loi. «Ce sont ceux qui ont des autorisations spéciales qui sont à l’origine de ce désordre», a-t-il révélé, précisant : «Ceux qui sont dans la démarche de Concession forestière sous aménagement durable (CFAD), respectent les règles». Ce faisant, il a invité les pouvoirs publics à rechercher les causes profondes de ce problème. «Ce n’est pas uniquement la faute des acheteurs chinois», a-t-il lancé, laissant entrevoir l’existence de complicités au sein de l’administration voire du milieu politique. «Il ne faut pas jeter l’anathème rien que sur les acheteurs de grumes. Un acheteur ne peut pas exploiter la forêt. Qui lui fournit les documents administratifs ? Qui signe les autorisations ? Il faut être vigilant à tous les niveaux, de manière à contrôler l’exploitation illégale des essences», a-t-il dit. Autant de questions qui légitiment sans doute l’arrestation, le 3 novembre dernier, de deux représentants du ministère des Forêts et du vice-président du conseil départemental de l’Ivindo, supposés impliqués dans la coupe illégale de kévazingo.

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