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En six ans, les finances publiques ont été assainies (ministre du Budget)
Publié le samedi 14 novembre 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Christian
© Autre presse par DR
Christian Magnagna, ministre du Budget et des Comptes publics


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LIBREVILLE - Le ministre gabonais du Budget et des comptes publics, Christian Magnagna a affirmé qu’en six ans d’exercice du pouvoir par Ali Bongo Ondimba, les finances publiques ont été assainies, grâce à la mise en place des nouveaux outils de gestion des deniers publics.

« Ce chantier a débuté par la transposition des directives de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) sur la gestion de la finance publique en 2010. Cette transmission s’est faite par l’adoption de la loi organique relative aux lois de finances et à l’exécution du budget. Cette loi constitue la clé de voute de toute la reforme budgétaire en cours » a déclaré M. Magnagna sur les antennes de Radio, la radio nationale.

Selon lui, cette loi encadre le contenu de la réforme, et toutes les procédures de vote et d’exécution du budget de l’Etat, en passant également par celui des collectivités locales, des établissements publics et administratives.

Le ministre du Budget a indiqué le gouvernement a également adopté une démarche de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques depuis 2014.

« Cette loi confère des exigences de contrôle et d’intégrité des responsables impliqués dans la chaîne de la dépense publique », a-t-il dit.

Il s’agit de la Budgétisation par objectif de programme (BOP), mise en application depuis janvier dernier.

M. Magnagna a également souligné que le budget d’investissement de l’Etat est quadruplé depuis 2010.

« Je rappelle que cette année, le taux d’investissement se situe autour de 595 milliards de FCFA, il est quatre fois supérieur à celui de 2009 », a-t-il rappelé.


Par ailleurs, le ministre du Budget a aussi évoqué l’ambition du chef de l’Etat d’améliorer le pouvoir d’achat des agents de l’Etat.

Une ambition qui s’est traduite en 2010 par l’instauration du Salaire minimum mensuel (SMM) qui se situe à 150.000 FCFA.

Cette disposition précise qu’aucun travailleur gabonais ne doit percevoir un revenu mensuel net inférieur à 150.000 FCFA comprenant tous les accessoires de soldes (primes de logement, transport etc.).

En 2013 l’Etat a consenti plusieurs milliards de FCFA pour payer les arriérés de soldes dus aux fonctionnaires.

En juillet dernier, les fonctionnaires ont vu leurs émoluments améliorés grâce au nouveau système de rémunération décidé par le chef de l’Etat en début d’année dans son discours de nouvel an.

LK/IM

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