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Risque-pays : Un « B+ », « B+++ » et « BBB-» pour le Gabon
Publié le mercredi 11 novembre 2015   |  Gaboneco


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© Autre presse
Vue aérienne de la ville de Libreville


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L’agence de notation Fitch Ratings vient de dévoiler les conclusions de ses analyses sur la notation souveraine de crédit de la République gabonaise. Sur le long terme et en monnaie étrangère, monnaie locale, le pays décroche la note de « B+ » contre « B+++ » sur le court terme. De manière générale, le pays décroche la note de « BBB-».

Passant en revue les indicateurs macroéconomiques du Gabon, l’agence de notation financière internationale Fitch Ratings vient de rendre les conclusions de son analyse sur la situation du crédit au niveau national.

Sur le long terme et en monnaie étrangère, monnaie locale, le Gabon décroche la note de « B+ » contre « B+++ » sur le court terme. De manière générale, le pays décroche la note de « BBB-». Ce portrait n’exclut pas moins une baisse des revenus budgétaires qui en connaissance de la chute des cours du pétrole enregistreront un déficit de 2,1% du PIB en 2015 contre 4% préalablement prévus par la Loi de finance rectificative.

Cette baisse entraînera à son tour selon l’agence de notation, des coupures budgétaires qui agiront de manière négative sur la demande domestique et sur la croissance du PIB en 2015. Ainsi, pour la même année, la croissance réelle devrait s’établir à 4,1% contre 4,3% en 2014.

La balance de paiement du pays toujours en corrélation avec un marché pétrolier morose, enregistrera également un déficit de son compte courant de 4%. « Afin d’améliorer sa notation souveraine de crédit, la République gabonaise, estime Fitch Ratings, devra améliorer le ratio d’endettement (dette sur PIB), augmenter ses dépôts à la banque centrale et accélérer l’abondement du fonds de stabilisation annoncé en mai 2015, afin de renforcer la résilience du budget de l’Etat par rapport à la volatilité des prix du pétrole. »

Si Fitch Ratings prévoit la stabilité politique et sociale du pays sur le moyen et long terme, même en période d’élection présidentielle, certains indicateurs restent tout de même à parfaire au regard des enjeux de restructuration macroéconomique induits par la chute des cours du pétrole. En effet, pour faire face aux aléas des marchés macroéconomiques, le Gabon devra renforcer sa politique de diversification de l’économie nationale et songer à enrayer les inégalités persistantes dans le pays.

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