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Alerte....President Moukagni-Iwangou et le Bureau Executif de l’UPG
Publié le dimanche 1 novembre 2015   |  Gabon Libre


Jean
© Autre presse par DR
Jean de Dieu Moukagni-Iwangou ,le président de l’Union du peuple gabonais (UPG).


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A l’égard de l’autorité judiciaire, le Conseil exprime sa surprise, devant les images prises et diffusées, contre des personnes placées sous main de justice, c'est-à-dire traitées sous le sceau de la confidentialité, sous le respect de la présomption d’innocence, et sous le contrôle et la protection directs du gardien de la loi, en l’occurrence le Procureur de la République, et du gardien des symboles de la Nation, en l’occurrence le Ministre de la Justice.

A l’égard de la force publique, le Conseil a été choqué de constater que des personnes mises aux arrêts, menottes aux poignets, se soient retrouvées totalement déshabillées dans les locaux de la police judiciaire, alors que, neutralisées dans l’usage de leurs mains, elles étaient porteuses de leurs petites tenues au moment de leur interpellation.

Sur un tout autre plan, le Conseil a été informé du renforcement du régime des écoutes téléphoniques, particulièrement ciblées à l’endroit des dirigeants de l’opposition et de leurs membres. Devant la violation du secret des communications qui s’ajoute aux violations permanentes des libertés de presse, de réunion, le Conseil prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la dérive autocratique du régime gabonais.

Communiqué Final de la Réunion du Bureau Exécutif

Le Bureau Exécutif de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) s’est réuni en Conseil, le samedi 31 octobre 2015 à 10 heures, à sa permanence sise à Libreville, au quartier Glass, sous la présidence de Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU.

A l’ouverture des travaux, le Président a fait une communication au Conseil, sur les enjeux politiques qui se profilent à l’horizon, notamment l’élection du Président de la République, les élections législatives, lesquels enjeux invitent le Parti à se prononcer officiellement sur toutes les suites à leur donner.

Prenant acte de cette communication, qui appelle la mobilisation de tous les militants et la redynamisation de tous les organes de l’Union du Peuple Gabonais autour de ses valeurs et de sa ligne politique, le Conseil a décidé de la convocation de la Convention nationale à Libreville, le samedi 19 décembre 2015.

Pour préparer la tenue de ces assises, qui ouvriront la consultation la plus large pour fixer les ambitions du Parti à ces différentes échéances nationales, le Conseil a décidé du lancement du Programme National de Reconquête du Terrain, qui sera conduit à travers toute l’étendue du territoire national, par le Président du Parti, selon un agenda qui fera l’objet d’une communication ultérieure.

Dans cet esprit, le Conseil lance un appel à l’ensemble des militants, à ses sympathisants, ainsi qu’à tous les démocrates sincères, afin qu’ils s’inscrivent auprès des différents organes de base, à partir desquels seront déterminées les modalités de leur participation aux travaux.

A cette même fin, le Conseil invite toutes les personnalités du Parti, à saisir cette occasion, pour réaliser l’unité de tous les militants, autour de l’œuvre et du souvenir de son fondateur, Pierre MAMBOUNDOU. En tout état de cause, le Comité d’organisation placé sous la présidence du Secrétariat Général a été invité à tout mettre en œuvre, pour la réussite de cet évènement de portée nationale.

Par ailleurs, le Conseil a pris acte du compte rendu de la mission du Président, effectuée à l’Assemblée nationale, en vue de parvenir à la nomination des députés devant siéger au sein de la Haute cour de justice, saisie pour connaitre des procédures ouvertes contre Monsieur Ali BONGO ONDIMBA et les consorts, poursuivis pour faux, usage de faux et haute trahison, Marie Madeleine MBORANTSOUO et les juges ayant siégé dans le contentieux électoral de l’année 2009, pour fraude à la loi et complicité d’usage de faux, Monsieur René ABOGHE ELLA, pour complicité d’usage de faux.

Déterminé à faire respecter la loi, en premier lieu, de la part de l’institution dont la mission est de produire la loi, le Conseil a réitéré son soutien au Président MOUKAGNI-IWANGOU, dans la poursuite de ce dossier, dont l’objectif est de prouver à la face du monde, qu’en République gabonaise, tous les citoyens, notamment le chef de l’Etat et les membres du régime en place, sont soumis à la loi, ou que ces derniers, objet des poursuites évoquées, sont au-dessus de la loi au GABON.

Passant à l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a délibéré ainsi qu’il suit :
Secrétariat Politique chargé de la Justice et des Relations avec les Institutions Publiques
Le Secrétaire Politique en charge de la Justice a fait une communication au Conseil, sur deux questions d’actualité.

En premier lieu, le Secrétaire Politique a présenté au Conseil, les errements graves relevés de la part de toutes les autorités compétentes, dans le traitement des femmes commerçantes, mises aux arrêts pour avoir enlevé leurs habits en signe de protestation contre les nombreuses entraves administratives qu’elles endurent chaque jour, dans l’exercice de leurs activités commerciales.

Prenant acte de cette communication, le Conseil fait observer, que dans son paragraphe 4, le préambule de la constitution de la République Gabonaise dispose, que le Peuple Gabonais ‘’proclame solennellement son attachement à ses valeurs sociales profondes et traditionnelles, à son patrimoine culturel, matériel et spirituel », fin de citation.

Faisant référence à son patrimoine spirituel, qui a inspiré le symbole de la maternité allaitante pour sacraliser la place de la mère dans la vie de la Nation, le Conseil fait observer, que les rites bantoues qui marquent la culture gabonaise enseignent, que la détresse sociale et l’exaspération suprême sont exprimées par la mère, dans l’exposition de son corps, et dont la seule réponse attendue en pareille circonstance, est de rhabiller la mère, et surtout, d’ouvrir le dialogue pour apaiser la Nation.

Prenant acte du message de détresse lancé par ces mères, touchées dans leur dignité, le Conseil marque sa profonde indignation, et dénonce la faillite du système gabonais, qui a cru devoir se réfugier derrière la loi pour dissimuler les errements, dont les plus visibles méritent d’être rappelées.

A l’égard de l’autorité judiciaire, le Conseil exprime sa surprise, devant les images prises et diffusées, contre des personnes placées sous main de justice, c'est-à-dire traitées sous le sceau de la confidentialité, sous le respect de la présomption d’innocence, et sous le contrôle et la protection directs du gardien de la loi, en l’occurrence le Procureur de la République, et du gardien des symboles de la Nation, en l’occurrence le Ministre de la Justice.

A l’égard de la force publique, le Conseil a été choqué de constater que des personnes mises aux arrêts, menottes aux poignets, se soient retrouvées totalement déshabillées dans les locaux de la police judiciaire, alors que, neutralisées dans l’usage de leurs mains, elles étaient porteuses de leurs petites tenues au moment de leur interpellation.

A l’égard des autorités en charge du climat des affaires, le Conseil exprime sa désolation devant la dégradation grave et continue des conditions d’exercice de la pratique du commerce, qui témoigne à la fois, du peu d’attractivité de l’environnement des affaires au GABON, et du mouvement d’accélération vers le secteur informel du fait des entraves administratives, toutes choses traduites par la Banque mondiale dans son rapport annuel Doing Business, qui montre clairement, que le GABON est un pays où il est de moins en mois facile à faire des affaires.

Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, sur la place que la femme gabonaise occupe dans la considération du régime en place, le Conseil appelle toutes les autorités compétentes à un sursaut national autour de nos valeurs culturelles propres, afin d’apprécier à leurs justes valeurs, la gravité du cri d’alarme et la pertinence de l’alerte lancées par ces mères de famille, toujours placées à l’avant-garde de la société, qui doivent être libérées sans délai, pour le bonheur de leurs familles respectives, et la stabilité de la Nation.

En deuxième lieu, le Conseil a été informé de la libération de Ballack OBAME, jeune leader, membre du Mouvement des Etudiants Conscients, arrêté pour des motifs fallacieux, à la vérité, pour le réduire au silence dans son engagement politique.

Prenant acte de la levée de cette mesure privative de liberté, prise en faveur d’une personnalité proche du Mouvement des Jeunes Upégistes, le Conseil se félicite de l’engagement résolu des jeunes gabonais à prendre toute leur place dans le combat de la libération du GABON, du joug d’une famille.

Secrétariat politique à la Communication

Sur communication du Secrétaire Politique en charge de la Communication, le conseil a été informé de l’invitation du Président de l’Union du Peuple Gabonais sur le plateau de l’émission télévisée dénommée l’Invité, ainsi que sur les ondes de l’émission radio dénommée Controverse.

Devant la clarté des messages livrés au public, et des retours particulièrement positifs recueillis au sein des populations, le Conseil a instruit le Secrétaire politique en charge de la communication, à l’effet d’archiver ces différentes émissions, et de les mettre à la disposition du grand public, à travers les moyens modernes de communication de masse.

Sur un tout autre plan, le Conseil a été informé du renforcement du régime des écoutes téléphoniques, particulièrement ciblées à l’endroit des dirigeants de l’opposition et de leurs membres. Devant la violation du secret des communications qui s’ajoute aux violations permanentes des libertés de presse, de réunion, le Conseil prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la dérive autocratique du régime gabonais.

Fait à Libreville, le 31 octobre 2015

Pour le Conseil

Le Secrétaire Général

Dr. Pélagie ITSANA

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