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Une franche de l’opposition aux travaux du CND
Publié le vendredi 30 octobre 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Le
© Autre presse
Le Conseil national de la démocratie (CND) organise les assises de sa deuxième plénière
Photo: Séraphin Ndaot Rembogo (centre) et ses collaborateurs à l’ouverture des travaux, le 29 octobre 2015.


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Une franche de l’opposition gabonaise a finalement pris part aux travaux de la 2ème session plénière du Conseil national de la démocratie (CND) qui s’est ouvert jeudi, à Libreville, a-t-on constaté surplace.

« Le président de la République a toujours voulu que le dialogue politique, tant souhaité par l’ensemble des gabonais se tient au sein du CND. Nous y sommes, l’opposition est désormais disposée à dialoguer. Il faut le président de la République dégage tous les moyens afin que ce dialogue se tienne dans les plus brefs délais », a déclaré le président du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, par ailleurs membre de l’Union des forces pou l’alternance (UFA), une coalition de quelques formations politiques de l’opposition.



Pour lui, ce dialogue qui se veut inclusif et sans tabou, gagnerait à ce que les textes régissant le CND repartent au parlement pou inclure la société civile comme membre.



Selon M. Bourdès Ogouliguendé, les conditions actuelles ne permettent pas la tenue d’une élection présidentielle crédible.



Pour sa part, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR, opposition), Me Louis Gaston Mayila a dit qu’il serait urgent et nécessaire de voir les gabonais se parler.



« Ce sera l’occasion pour les acteurs politiques et la société civile de débattre des problèmes qui préoccupent le peuple gabonais », a-t-il insisté.



Durant cette session plénière, plusieurs points seront examinés. Il s’agit notamment du retour au scrutin à deux tours, la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, renouvelable une fois, la révision de la liste électorale par le système biométrique, t la révision du mode de désignation du président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) et celui du président de la Cour constitutionnelle.



En revanche, le président du CND, Me Séraphin Ndaot Rembogo, issue de l’opposition a estimé que la société civile a toute sa place, et est partie prenante dans le débat démocratique actuel.



Cette session qui s’achève le 7 novembre prochain enregistre la participation de 49 partis politiques légalement reconnus (majorité et opposition).



Après plusieurs années de sommeil, le CND a été réhabilité en 2014 par le président Ali Bongo Ondimba. Un organe boudé par une bonne partie de leader de l’opposition, notamment ceux réunis au sein du front uni de l’opposition pour l’alternance (FUOPA) dont la tête de proue est Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA).




JMNB/IM

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