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Héritage Omar Bongo : 360 millions FCFA, en 6 ans pour Onaida Maisha Bongo Ondimba
Publié le jeudi 29 octobre 2015   |  Gabonlibre




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Les zones d’ombres !

Accord secret, arrangement chuchoté, pourquoi tient-t-on le peuple gabonais et au-delà le monde entier au courant d’une partie du dossier et on lui cache l’autre versant; ce versant plutôt agréable pour la jeune héritière Onaida Maïsha Bongo Ondimba

Diversion

Rappel : Onaida Maisha Bongo, une héritière d'Omar Bongo, a demandé jeudi 22 octobre devant la justice française que lui soit remise la copie intégrale de l'acte de naissance du président Ali Bongo, dans le cadre de la succession de son père décédé en 2009. Un acte qui fait l'objet d'une controverse sur les origines nigérianes du président gabonais (Source : RFI)

Dissimulation : On ne nous dit pas tout !

Onaida Maïsha Bongo Ondimba qui touche tranquillement une pension mensuelle de 5 millions F.CFA, soit en 6 ans, la rondelette somme de 360 millions F.CFA, se garde bien d'en faire état publiquement. Ah ! "Petit papa" avait raison, l'argent n'aime pas le bruit.

Quelles sont alors les vraies raisons de cette bataille à rebondissements permanents, au-delà du doute raisonnable, des contours flous qui prennent en otage non seulement la justice mais également l'opinion publique nationale et internationale, il semblerait qu’aucun des belligérants ne pratiquent réellement la franchise : "Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup… !"

En dehors du folklore, il devient important que les "MYBOTO" derrière le faux nez « affiliation-acte de naissance d’Ali Bongo » et à travers leur "scud", Onaida Maïsha Bongo Ondimba disent clairement au peuple gabonais et au reste du monde ce qu'ils veulent et quel objectif ils visent exactement. Passons !

Filiation : opacité pour opacité, parlons-en !

Revenons un instant sur le cas de l’acte de naissance d’Onaida Maisha Bongo Ondimba et les conditions de son établissement. Quand la chère pauvre petite fille riche naît, le 18 décembre 1990, à Neuilly-sur-Seine en France, Chantal MYBOTO, sa mère, comme tout parent qui se trouve hors du territoire national, ira la déclarer au Consulat général du Gabon en France, non pas comme fille "d’Omar Bongo Ondimba" mais enfant naturelle. Elle sera par conséquent enregistrée au service d’état civil au même nom que sa génitrice : Onaida Maisha MYBOTO.

Mais chez ces gens-là, les choses ne sont jamais bien claires, en effet, de la bouche de la même Chantal Myboto, on a appris par la suite que le défunt président OMAR BONGO avait reconnu l'enfant, le 30 novembre 1990, soit 18 jours avant sa venue au monde.

Question : Quant on sait au Gabon ce que confère le nom "BONGO ONDIMBA", pourquoi ne pas avoir sorti ce précieux "sésame" au consulat du Gabon en France au moment de l’établissement de l’acte de naissance de l’enfant?

Plus surprenant, le 27 Octobre 2006, quand le procureur de la République de la ville de Nanterre prononce la rectification du nom de l'intéressé, c’est sur ce document de reconnaissance de paternité fait par Omar Bongo avant la naissance de l’enfant qu'il se base pour prendre sa décision. Passons !

Sexe. Argent et Pouvoir

Plus étrange, dans ces multiples sorties médiatiques, Madame Chantal MYBOTO affirme que sa démarche ou celle de fille ne vise nullement le pactole laissé par le défunt Omar Bongo. On remarque cependant qu’à travers la Holding familiale des Bongo, la tentaculaire Delta Synergie, etc… Mademoiselle Onaida Maisha Bongo, depuis le décès de leur père, touche mensuellement une pension de 5 millions F.CFA. En 6 ans, cela fait une somme rondelette 360 millions F.CFA.

Á leur niveau, on peut comprendre que cet argent ne puisse pas représenter grand chose, mais pour le peuple gabonais à qui il a été soustrait et qui vivent avec moins de 2 dollars par jour, parfois rien du tout, c’est énorme. Passons !

Épouvantail : Affaire publique ou affaire privée ?

Insidieusement avec des accents de sincérité, ils disent demander l'acte de naissance de l'actuel président pour que le peuple gabonais le rende inéligible, etc...Ces fayots, pour conserver leurs statuts et leurs privilèges, continuent à rester des experts dans l'art d'utiliser le "petit peuple" quand cela est nécessaire à leur cause personnelle. Comme l'indique le post ci-dessous du mari de Mme Chantal MYBOTO, Mr. Paul Marie GONDJOUT : " Mr ALI BONGO ONDIMBA : Il ne sera pas comme en 2009, nous le traquerons, etc…" Ahurissant !

Une croisade vengeresse : Les étrangers et le rêve présidentiel de la famille MYBOTO

Il y a au Gabon, des étrangers qui s'ignorent ! - Zacharie MYBOTO qui est né, au village Tsinguidi, dans le district de Mayoko, au Congo-Brazzaville, tout comme son parent l’ex-président Pascal Lissouba, caresse avec sa fille Chantal le rêve pourquoi pas eux aussi, un jour de parvenir à cette même fonction. C'est pas impossible. En 2005, le père a fait illusion à la présidentielle. Au passage, on soulignera qu'on ne finance pas la campagne de son soit disant concurrent pour qu'il vous batte, bref !
Quant à la fille, Chantal, cette dernière a été à deux doigts de devenir première dame du Gabon : Il n’est jamais trop tard. Passons !

Pourquoi mêler les gabonais à cette histoire ?

Les gabonais ont d’autres soucis en tête qu'une affaire purement familiale. Jusqu'à là, à part quelques coups de boutoir à l'éthique morale de chacun des protagonistes, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Où l'affaire devient gênante, c'est quand ces personnes tentent d'y associer le peuple gabonais tout entier à leurs manœuvres.

"Le passé est ce qui nous définit. On a beau essayer, avec raison, de lui échapper ou d'en oublier les mauvais moments, mais le seul moyen d'y échapper est de l'améliorer. Wendell Berry.

Après moults trahisons et coups de poignards, le peuple gabonais sait faire la part des choses. De ce fait, pendant qu'on amuse le peuple avec des histoires d'acte de naissance etc... Ali Bongo ondimba, frère-ainé d'Onaida Maïsha Bongo Ondimba et président de la république prépare tranquillement la présidentielle 2016, avec équipe . Conclusion : Le combat des "MYBOTO FAMILY" n'est pas celui du peuple gabonais et ne le sera jamais.


Anne Marie DWORACZEK-BENDOME

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