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A la 6e année du mandat en cours : Simon Ntoutoume-Emane et l’employabilité des jeunes
Publié le vendredi 23 octobre 2015   |  Gabon Review


Simon
© Autre presse par DR
Simon Ntoutoume-Emane , ministre du Travail et de l’Emploi


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Pour le ministre du Travail et de l’Emploi, le chômage des jeunes est une des préoccupations majeures du gouvernement.

A la 6è année du mandant en cours, la question de l’emploi est toujours aussi prégnante, l’enquête nationale sur l’emploi et le chômage ayant révélé qu’en 2010, il existait 120 000 demandeurs d’emploi. Si le ministre du Travail et de l’Emploi n’a pas nié les difficultés, il n’a pas manqué de relever que des efforts sont entrepris. Invité de la matinale de Radio Gabon, le 22 octobre courant, Simon Ntoutoume-Emane a estimé que «le travail est intimement lié à la croissance économique». «Dans la plupart des pays développés, quand il y a croissance économique on peut spéculer, dire qu’en fonction du nombre de points de croissance, nous allons éventuellement créer tant d’emplois», a-t-il glissé.

Evoquant les solutions au chômage, notamment celui des jeunes, il a décliné une stratégie en cinq composantes : l’amélioration de l’employabilité des jeunes dans le contexte d’inadéquation entre l’offre et la demande ; l’entreprenariat des jeunes ou l’appui à l’auto-emploi et à la création d’activités économiques par la mise en place d’un cadre réglementaire favorable ; le soutien aux initiatives microéconomiques et la mise en œuvre des politiques sectorielles ; la promotion des travaux à haute intensité de main-d’œuvre ; l’amélioration du système d’information statistique orienté vers l’emploi des jeunes et ; l’amélioration de l’intermédiation sur le marché du travail.

Si depuis six ans le taux du chômage chez les jeunes reste «nettement supérieur au taux normal qui se situe à 20,4%», de l’avis de Simon Ntoutoume Emane, plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation. «Il y a d’abord un hiatus fortement établi entre les offres d’emploi et les profils des demandeurs, puis le manque d’expérience des jeunes qui sortent de formation, ce qui les rend très peu attractifs ; et enfin le décrochage de plusieurs jeunes qui se retrouvent à terme sans qualification pour prétendre à un emploi décent», a-t-il expliqué, donnant tout de même le sentiment de croire que tout devrait s’arranger, notamment grâce aux divers partenariats et conventions signés avec des entreprises privées, qui initient des formations dans le but d’«améliorer l’employabilité des jeunes [et] réduire les écarts entre les besoins du système productif et les produits du système éducatif».

D’après le ministre du Travail et de l’Emploi, la solution au problème du chômage passe également par de nouvelles réformes. Rappelant qu’«en 2009, le secteur privé employait 54 000 salariés», qu’«en 2015, ce nombre a été multiplié par deux» et qu’«entre 2011 à 2014, 70 000 nouveaux emplois ont été créés», il a énuméré trois réformes: «Le pacte de responsabilité (…) va transformer de façon drastique le marché de l’emploi, parce que, désormais, on agira au début du processus par le biais d’une meilleure orientation et des modules de formation adéquats. La deuxième mesure concerne la formulation de la politique nationale de l’emploi, avec l’appui du Bureau international du travail, pour mettre un terme aux initiatives dispersées. Quant à la dernière réforme, il s’agit de la révision en profondeur du Code du travail qui induit plusieurs innovations, en vue de rehausser l’employabilité des jeunes, entre autres. Ce nouveau code intègre désormais la notion d’apprentissage, d’alternance école/entreprise, le travail à temps partiel, et réduit de façon drastique l’importation de la main-d’œuvre étrangère, pour accorder plus de place à la préférence nationale».

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