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Succession Bongo: une héritière réclame l’acte de naissance d’Ali Bongo devant la justice française
Publié le vendredi 23 octobre 2015   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le chef de l`Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba


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Une héritière d'Omar Bongo Ondimba a demandé jeudi devant la justice française la communication de l'état civil complet d'Ali Bongo Ondimba dans le cadre de la succession de l'ancien président gabonais décédé en 2009.

L'acte de naissance du président gabonais est au cœur d'une vive controverse, ses détracteurs l'accusant d'avoir menti sur ses origines.

Onaida Maisha Bongo Ondimba, 25 ans, fille du défunt président, a saisi en référé le tribunal de grande instance (TGI) de Nantes, après que le parquet local lui a refusé la copie intégrale de l'acte de naissance de l'actuel chef de l'État gabonais Ali Bongo, le seul parmi les 54 héritiers déclarés d'Omar Bongo à ne pas avoir produit ce document, a déclaré jeudi lors de l'audience l'avocat de la femme, Éric Moutet.

Après une première citation en mars pour avoir délivrance de cet acte par le Service central d'état civil (SCEC), service décentralisé du ministère des Affaires étrangères à Nantes (ouest), l'héritière d'Omar Bongo avait fait citer une nouvelle fois le 24 septembre le président gabonais, mais l'audience avait été renvoyée.

Le SCEC est compétent pour les actes de naissance de personnes nées en Afrique équatoriale française (AEF) jusqu'en 1960, date de l'accession de ces ex-colonies à l'indépendance. Or Ali Bongo Ondimba est officiellement né le 9 février 1959 à Brazzaville, capitale de l'AEF qui comprenait tout ou partie du Gabon, du Congo, du Tchad et de la République centrafricaine.

Le représentant du ministère public a requis jeudi le rejet de la demande, estimant qu'elle était "juridiquement recevable, mais mal fondée".

"Au travers de la communication de l'acte, ce qui est recherché c'est le lien de filiation, que soit démontré qu'Ali Bongo n'est pas le fils d'Omar Bongo. (...) Vous n'êtes pas le juge de la filiation, mais le juge de l'état-civil", a-t-il lancé au président du tribunal, déplorant par ailleurs que "la requérante s'appuie sur un certain nombre de rumeurs" parues dans la presse.

Qualifiant cette procédure de "nauséabonde", l'avocate d'Ali Bongo, Claude Dumont-Beghi, a estimé que la jeune femme n'avait "strictement aucun intérêt légitime à solliciter cet acte", son client ayant été désigné légataire universel par un "testament authentique", ce que "Mme Onaida n'a jamais contesté" devant une juridiction gabonaise.

Le tribunal rendra sa décision le 12 novembre.

Cette procédure fait écho à une controverse qui dure depuis des mois à Libreville, après la publication en octobre 2014 du livre du journaliste français Pierre Péan, Nouvelles affaires africaines, qui affirme que M. Bongo aurait falsifié son acte de naissance et serait en fait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 1960, une thèse vigoureusement démentie par la présidence qui a porté plainte contre le journaliste.

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