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Ce Gabon que Ping voit apocalyptique
Publié le mardi 20 octobre 2015   |  Gaboneco


L’ancien
© Autre presse par DR
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping


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Pays « anéanti », géré « claniquement », quiétude incertaine sur les années à venir, en France, au côté de Jean-Pierre Cantegrit, président du groupe d’amitié France-Afrique centrale du Sénat, Jean Ping ne manque pas de qualificatifs alarmants pour décrire le Gabon. Mais est-ce bien la réalité ?

Dans les coulisses de l’organisation de la campagne présidentielle de 2016, Jean Ping cherche dans l’hexagone, des alliés incontournables, des vrais tenants de la politique africaine, des hommes qui pourraient soutenir son combat politique.

En France, au palais du Luxembourg début octobre, après avoir préalablement sollicité un entretien, c’est auprès de Jean-Pierre Cantegrit, président du groupe d’amitié France-Afrique centrale du Sénat, que l’opposant gabonais s’est confié. 2016 est proche, il faut donc déjà affiner sa stratégie pour faire tomber tous les adversaires.

Cette stratégie, c’est sur l’image du Gabon qu’elle s’applique en premier. Nul doute que ce sont les autorités actuellement en place que l’opposant cherche à atteindre. Sans retenue, ni mesure, l’opposant dresse un portrait apocalyptique du pays, ce pays selon lui « anéanti », dérouté de toute idéologie de démocratie de la presse et piloté «claniquement ». Un portrait difficilement accepté par Jean-Pierre Cantegrit qui juge ce descriptif de « dramatisé ».

Depuis le milieu de cette année, Jean Ping entreprend dans l’arrière-pays, des grands assauts politiques de séduction avec pour but ultime de mieux se faire connaître auprès des électeurs et de les amener à voter pour lui en 2016. Cette incursion politique se déroule normalement sans incident programmé de la part de l’autre camp.

Par ailleurs si l’année 2014 a été très mouvementée en raison d’une montée en puissance des crises sociales, le menu n’est plus au goût du quotidien national. A Libreville et à l’intérieur du pays, les évènements se déroulent normalement. La tempête de décembre 2014 n’est plus à l’affiche malgré quelques dossiers jusqu’ici toujours en instance d’éclairage.

Un certain débat idéologique distançant les deux classes politiques et leurs sympathisants est en cours dans le pays mais les dérapages physiques ne sont pas pour autant à l’ordre du quotidien des Gabonais. Alors, de quel pays apocalyptique parle Jean Ping?Le Gabon ? Pour s’offrir les faveurs politiques de certains dirigeants de l’hexagone a-t-on besoin de salir l’image du pays ? Si le Gabon est aussi chaotique que le présente l’opposant gabonais pourquoi l’Etat d’urgence n’est pas décrété par les organismes des Nations unies présentent sur le territoire national ?

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