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Ouverture du séminaire gouvernemental à Franceville sur le thème « accélérer la cadence et l’impact social »
Publié le lundi 24 fevrier 2014   |  Présidence


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© Autre presse par DR
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba


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Dimanche 23 février 2014. Aux environs de 10 heures 30, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est descendu sur le tarmac de l’aéroport de Mvengué.

Durant le séminaire, le président de la République a réaffirmé sa volonté de placer l’action gouvernementale « sous le sceau de la matérialisation impérative du nouveau Pacte social ». Le soutien aux populations vulnérables est non seulement un devoir moral et patriotique, mais aussi une urgence qui place le gouvernement face à une obligation de résultats.
Le chef de l’Etat, s’adressant au Premier ministre Daniel Ona Ondo, a également exigé le renforcement de la coordination interministérielle. Une telle synergie nécessite une meilleure clarification des rôles et des tâches, notamment par la production « des décrets d’attribution des ministres et des décrets de délégation des ministres délégués ». Chaque membre du gouvernement sera ainsi amené à assumer ses responsabilités de façon plus appropriée au sein d’une équipé soudée. D’où l’avantage qu’offrent ces assises, à l’instar d’une sorte de « mise au vert », pour que les ministres se connaissent mieux et s’apprécient tels des sportifs avant un match décisif.

Par la suite, les experts ont commencé leurs interventions en s’appuyant sur les sous-thèmes suivants : la vision et les axes d’accélération de la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent ; la stratégie nationale d’investissement humain (Pacte social) ; le processus de la réforme des finances publiques ; la méthode de travail gouvernementale.
Les intervenants ont présenté des exposés riches et pertinents, suivis de débats. En résumé, le premier expert de la journée, M. Victor Ndiaye de Performances Group, a édifié l’assistance sur le Plan stratégique Gabon émergent, feuille de route grâce à laquelle le projet de société du chef de l’Etat doit se matérialiser d’ici à l’horizon 2025. La mise en œuvre de ce Plan permettra au Gabon d’aller vers une économie diversifiée et durable, avec l’aménagement équilibré du territoire se faisant autour de dix pôles économiques, dont trois pôles dominés par les industries extractives, quatre pôles s’appuyant sur le Gabon vert (forêt-bois, agriculture et agro-industrie, pêche et aquaculture, écotourisme), trois autres pôles diversifiés favorisant la naissance de grands ensembles économiques cohérents et intégrés.

Des réformes sont indispensables pour une mobilisation maximale des investissements privés et la résorption du chômage des jeunes (325.000 emplois). Des orientations précises sont également nécessaires pour promouvoir l’entreprenariat national (13.000 PME) et accélérer la croissance.

La nouvelle équipe gouvernementale, pour avancer, peut s’appuyer sur 15 leviers d’accélérations de la mise en œuvre du PSGE : investir dans la connaissance des ressources naturelles du Gabon, en faisant notamment l’inventaire de la forêt, des essences ligneuses, des espèces marines en vue de leur gestion durable ; mettre en place une cellule chargée des grands projets ; développer l’offre de formation et réorienter le système éducatif vers les filières métiers ; initier des réformes phares de l’environnement des affaires ; renforcer la diplomatie économique, afin de développer les exportations et nouer les partenariats adéquats ; mettre en œuvre la Stratégie d’investissement humain ; engager un développement accéléré de la fourniture d’eau et d’électricité ; accentuer l’offre de parcelles et de logements ; renforcer les capacités de gestion du secteur de la santé ; développer l’emploi et l’insertion des jeunes ; mettre en œuvre de façon effective la réforme de la gestion des finances publiques ; améliorer la qualité de service de l’administration ; rationaliser et renforcer les agences ; redynamiser le Bureau de coordination du PSGE ; renforcer la cohésion gouvernementale.

M. Yves Fernand Manfoumbi, directeur général du Budget, a, en tant que deuxième intervenant, rappelé « l’impérieux devoir de gagner la guerre contre la pauvreté, le délitement social, la précarité ». Dans cette optique, le nouveau Pacte social exige une réelle efficacité dans la gestion publique et la bonne gouvernance. Il y a donc des ruptures qui s’imposent en matière de finances publiques pour que les Gabonais tirent un meilleur profit des innovations introduites par les réformes en cours. En l’occurrence, l’adoption de la loi organique n° 31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget qui instaure la Budgétisation par objectifs de programme. L’Etat est ainsi dans le processus d’adoption de la « culture des résultats ».

Dans ce sens, le processus de préparation budgétaire doit désormais comporter des étapes incontournables, la chaîne de responsabilités étant aussi bien définie que les programmes et les activités, le tout soumis à des outils de mesure, d’évaluation et de suivi des finances de l’Etat.

Lever les goulots d’étranglement des fonds publics exige un diagnostic sévère et sans complaisance de la situation actuelle. La tribune d’échanges et de réflexion de ce séminaire gouvernemental devrait donc permettre d’aller vers des mesures pertinentes préparant au bon fonctionnement du nouveau système de gestion des finances publiques.

Le ton est donné tel que souhaité par le chef de l’Etat lui-même. Les débats, pour les prochains jours du séminaire, promettent d’être ouverts et relevés

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