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Afrique : La BAD adopte un nouveau cadre de passation de marchés
Publié le lundi 19 octobre 2015   |  Info Plus Gabon


Assemblées
© aLibreville.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD: Cérémonie de clôture
Ouvert le 25 Mai dernier, les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement ont refermé leurs portes ce 29 mai 2015. Une cérémonie qui a vu la participation du nouveau président et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Photo: le président Akinwumi Adesina


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LIBREVILLE, Le conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le nouveau cadre de passation de marchés de l’institution bancaire panafricaine, indique un communiqué de presse officiel.

Ce nouveau cadre consiste en la révision entière des deux documents relatifs à la politique de passation de marchés de la BAD, que sont les "Règles et procédures pour l’acquisition des biens et travaux" et les "Règles et procédures pour l’utilisation des consultants". Bien que la politique actuelle de la BAD en matière de passation de marchés telle que définie dans les dispositions contenues dans les deux documents précités ait satisfait jusqu’ici les intérêts du Groupe de la BAD ainsi que de ses Etats membres régionaux et des soumissionnaires, il était nécessaire d’instaurer une politique et des procédures plus dynamiques qui consacrent l’efficacité du développement dans le respect des exigences fiduciaires.
Par exemple, les circonstances changeantes qui affectent les Etats membres régionaux de la BAD exigent qu’elle soutienne une série d’objectifs de développement de plus en plus complexes, outre les facteurs externes émergents qui ont eu un impact considérable sur la mise en œuvre de la politique d’acquisition pour les opérations.

L’élément clé de ce nouveau cadre consiste à permettre aux emprunteurs d’optimiser leurs ressources grâce à une approche dynamique et différenciée adaptée aux besoins en matière de transactions d’acquisition. Cette approche implique, entre autres, d’utiliser exclusivement les systèmes de passation de marchés des emprunteurs dans le cadre de certains contrats, des méthodes ainsi que des procédures personnalisées pour les contrats plus complexes et des systèmes tiers dans les autres cas.
Pour ce faire, le nouveau cadre prend un engagement fondé sur les risques avec les emprunteurs, selon lequel les modalités de passation de marchés incorporées à un projet financé par la Banque et le niveau du contrôle fiduciaire sont fonction de la qualité et de la performance du système de passation de marchés combinées avec la complexité des transactions d’acquisition.

Cette approche dynamique permettra de renforcer l’appui de la BAD à ses Etats membres régionaux en matière de renforcement des capacités, tout en lui permettant de répondre à ses engagements internationaux tels que la Déclaration de Paris et les mesures qui ont suivi. Un impact considérable
Selon le directeur des acquisitions et des services fiduciaires de la BAD, Vinay Sharma, "ce nouveau cadre devrait avoir un impact considérable". Il a précisé que cela devrait permettre d’achever les projets avec huit mois d’avance, ce qui générera plus de 200 millions de dollars de bénéfices économiques par an. "La part de responsabilité des pays augmentera et nous jouirons d’une plus grande légitimité dans notre collaboration avec les emprunteurs en ce qui concerne l’amélioration de leurs systèmes de gouvernance", a-t-il relevé. En raison du grand nombre de contrats traités par l’intermédiaire des systèmes d’emprunteurs, les capacités consacrées au secteur seront déployées pour traiter les transactions complexes et fournir de meilleurs conseils aux pays, a souligné M. Sharma.

Les innovations de ce nouveau cadre de passation de marchés se résument en des procédures spécifiques qui aideront les pays en transition. L’importance accordée aux objectifs socio-économiques (y compris aux questions de genre) donnera satisfaction aux aspirations légitimes des Etats. Ce cadre permettra de réaliser des accords de co-financement beaucoup plus flexibles avec les bailleurs de fonds.
En Afrique, on aura de plus en plus recours aux technologies pour les passations de marchés publics, ce qui aboutira à une utilisation des ressources plus transparentes et plus efficaces. De manière générale, cette approche positionnera la BAD comme le partenaire de choix des emprunteurs du continent africain. (Source pana)




FIN/INFOSPLUSGABON/MIN/GABON2015

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