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L’émergence, c’est pour 2025 et non 2016, dixit Guy-Christian Mavioga
Publié le lundi 19 octobre 2015   |  Gabon Review


Guy-Christian
© Autre presse par DR
Guy-Christian Mavioga du Bloc démocratique chrétien (BDC)


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Etonné de ce que des comptes lui soient demandés, le porte-parole de la majorité a récemment indiqué que l’échéance d’Ali Bongo est fixée à 2025.

Six ans au pouvoir, c’est long. Mais pas assez pour mettre en musique un programme de gouvernement. C’est en substance tout le propos de Guy-Christian Mavioga, rapporté par Radio Gabon le 16 octobre courant. S’il s’est montré plutôt surpris de ce que l’opinion s’intéresse au bilan des six dernières années, le porte-parole de la majorité a estimé que le président de la République n’a pas failli. Mieux : il pense que son bilan est positif. Pour Guy-Christian Mavioga, l’émergence promise ne l’était pas pour 2016, mais bien au-delà. «Je pense que nous avons fait un chemin. Dans toute vie, il y a des hauts et des bas. Nous pensons (donc) qu’il y a des choses qui nous restent à faire et (que) nous devons accélérer pour améliorer les conditions de vie des Gabonais», a dit le président du Bloc démocratique chrétien (BDC).

Pour lui, certaines critiques sont incompréhensibles voire mal venues, notamment celles portées sur le concept d’«émergence». «Quand en 2009 nous avons fait campagne en disant qu’à l’horizon 2025 nous vous proposons l’émergence, c’est qu’en 2016 ce n’est que l’escale : c’est un bilan à mi-parcours. Parce que, s’il faut faire un bilan global, ce sera en 2025. Donc ceux qui s’agitent pour 2016, ils savent pourquoi ils s’agitent. Nous savons que nos objectifs ne sont pas autour de 2016 : il n’y a pas de doute, en 2025 nous serons encore là», a-t-il lancé. Et d’affirmer que «la route au Gabon avance» et qu’à travers le projet Graine, la majorité s’attèle à «lutter contre la pauvreté et la misère des Gabonais». Comment comprendre que de telles critiquent soient émises quand la majorité a contribué à «embaucher plus de 20 000 Gabonais à la Fonction publique, à améliorer (leurs) salaires, à améliorer le système sanitaire et à construire des hôpitaux» qui n’attendent plus que des médecins pour tenir «les plateaux techniques mis à la disposition des Gabonais» ? Pince-sans-rire.

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