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Ali Bongo Ondimba : « l’UOB qui gagne n’est pas l’UOB qui casse »
Publié le dimanche 18 octobre 2015   |  Gaboneco


La
© Autre presse par DR
La garde à vue de Maixent Accrombessi, directeur de cabinet du président du Gabon, Ali Bongo Ondimba


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Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui a célébré vendredi 16 octobre 2015 ses six ans de pouvoir à la tête du Gabon a effectué une descente à l’Université Omar Bongo(UOB), la doyenne des universités où il s’est adressé directement aux étudiants.

L’Université Omar Bongo dénommée temple du savoir reconnu aussi pour son historique art de la contestation a reçu la visite du chef de l’état Ali Bongo Ondimba qui fêtait ses six ans au pouvoir vendredi 16 octobre 2015.

Après sa visite triomphale du 20 mars 2013 à l’UOB, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est revenu sur ses traces pour évaluer les travaux de rénovation qu’il a lancé depuis son arrivée au pouvoir, à savoir entre autres les plateaux sportifs, les voies de circulations, les équipements de l’infirmerie, la maison de l’étudiant, des chambres du campus etc.

Pour le recteur de l’UOB, Pr Marc Louis Ropivia heureux de recevoir le chef de l’Etat au sein de son établissement, cette visite est une marque de considération qui confirme l’importance qu’accorde Ali Bongo Ondimba aux étudiants gabonais. Rappelant que l’UOB est un établissement de qualité sur le plan national et international le recteur a souhaité qu’un accent particulier soit mis sur l’employabilité de ses étudiants après leur formation.

Prenant la parole au nom des étudiants le président de la mutuelle Ange Gaël Makaya Makaya a reconnu les efforts du gouvernement et du chef de l’Etat dans l’amélioration de leur condition d’étude avant de solliciter la mise en place d’une bibliothèque Multimédia, d’un laboratoire de langues, d’une nouvelle augmentation de la bourse, l’augmentation du nombre de repas au restaurant universitaire, la mise en place des mécanismes pour la mise en stage et la professionnalisation des étudiants.

Intervenant à son tour, le chef de l’Etat a rappelé aux uns et autres l’objet de sa visite qui a coïncidé avec la célébration de ses six ans au pouvoir et la célébration cette année de 45 ans d’existence de l’UOB, appelée jadis UNG (Université nationale du Gabon) . « Je suis venu voir si vous allez bien, voir ce qui a été fait et ce qu’il y a encore à faire mais aussi surtout pour parler d’emploi », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

« Je propose la mise en place d’un pacte de responsabilité pour l’emploi. Dans cette optique nous allons mener un dialogue. Ce, afin de permettre d’abord aux structures de formation universitaire et professionnelle de proposer des filières de formation adaptées aux besoins des employeurs privés et publics. Aussi de permettre à certains privés de mettre en place un dispositif permettant aux entreprises de s’impliquer dans la définition de formations et de préciser leurs besoins d’embauche à cours, moyen et à long terme.

De permettre aussi à la jeunesse de s’approprier les réalités de notre environnement économique avant de s’inscrire dans une filière de formation, il est important de savoir quels en sont les débouchés. C’est à l’entrée qu’il convient de se poser les questions de débouchés et non à la sortie. Il faut constater que nous avons un diplôme qui mène tout simplement au chômage si on se pose les mauvaises questions. Vous y perdez c’est vrai mais la société perd encore plus.

J’instruis monsieur le premier ministre de créer une plateforme de discussion et de recherche pour l’emploi en particulier pour les jeunes », a-t-il indiqué.

Profitant de ce jour particulier, Ali Bongo Ondimba a appelé à la responsabilité des jeunes pour l’équilibre de la société en fustigeant le comportement de certains étudiants adeptes de la casse au moindre mouvement.

« J’ai entendu votre slogan qui crie à la victoire mais l’UOB qui gagne c’est l’UOB qui casse », a conclu le chef de l’Etat en insistant sur les acquis, c’est-à-dire les structures construites pour le bien-être des étudiants de l’Université Omar Bongo qu’il positionne comme l’une de ses priorités quand bien même il a annoncé la construction d’une deuxième université à Libreville.

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