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Front social : Du rififi à la Chambre de commerce
Publié le jeudi 15 octobre 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Front social : Du rififi à la Chambre de commerce


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Salaires, CNSS, internet, électricité… La liste des factures impayées s’allonge tant et si bien que les employés de la chambre consulaire sont entrés en grève le 13 octobre courant. Ils conditionnent désormais la reprise du travail à la satisfaction de leurs revendications.

Boudant en silence depuis plusieurs mois, les employés de la Chambre de commerce ont fini par craquer face à toutes les tracasseries dont ils sont victimes. Et pourtant, cette institution a célébré son 80e anniversaire les 29 et 30 mai 2015 à Libreville par l’organisation d’une foire commerciale qui a rassemblé de nombreux opérateurs économiques. Jusque-là, les employés avaient joué la carte de l’apaisement, contribuant à la réussite de l’événement. Mais le temps a passé et les promesses qui leur ont été faites sont restées vaines. Le 13 octobre dernier, ils ont entrepris de barricader toutes les issues et d’interrompre le service pour revendiquer leurs droits, notamment le paiement de leurs salaires des trois derniers mois, l’apurement des factures d’internet, d’électricité, de téléphone, ainsi que le reversement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de leurs cotisations. Le lendemain, tôt dans la matinée, ils ont séquestré, Alain Kouakoua l’un des vices président et le directeur général, pour augmenter la pression.

Le personnel de la Chambre de commerce fustige également le fait que la subvention étatique soit «bloquée au Trésor». Pour eux, la «situation est critique depuis plusieurs mois alors que des courriers ont été adressés au président de la République pour lui faire par de la situation». «Des courriers ont également été envoyés au Premier ministre, au ministre de l’Economie et au ministre du Commerce depuis le début de l’année, en vain. C’est ce qui a obligé les agents à bloquer les issues malgré les bonnes paroles et les promesses de la direction générale», a expliqué un agent sous couvert de l’anonymat.

Devant cette situation, les employés de la Chambre de commerce conditionnent la reprise du travail à la satisfaction de toutes leurs revendications. Disant avoir été au cœur de l’organisation de nombreuses rencontres d’échange avec des investisseurs privés venus de plusieurs pays, ils jugent «injuste» que leur situation soit «aussi précaire». Ils invoquent leurs impayés de loyer, les difficultés à s’acquitter des frais de scolarité de leurs enfants ou encore leurs conditions de vie.

Pour rappel, la Chambre de commerce est un établissement public qui œuvre pour la promotion des investissements privés, donne des avis sur les règlements relatifs aux usages commerciaux ainsi que sur toute réforme du régime du commerce, de l’industrie, de la forêt, de l’agriculture, des mines, de l’artisanat et du secteur des métiers. Elle assure aussi, dans le cadre de sa mission de représentation, l’identification, l’information, la sensibilisation, la formation et l’assistance à tous ses membres.



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