Gouvernement : Andrew Crépin Gwodog en chantre de la solidarité dans l’Okano #aLibreville

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Gouvernement : Andrew Crépin Gwodog en chantre de la solidarité dans l’Okano

Publié le mercredi 14 octobre 2015 | Gabon Review

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Crépin Gwodock, administrateur directeur général (ADG) de la société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-RE)

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Le tout nouveau ministre délégué à la Protection de l’Environnement et des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer dit vouloir semer un peu de joie dans la vie des siens. Dans cette interview, le sens de cet élan de générosité et les actions qui le soutiennent.

Gabonreview : Qu’est-ce qui justifie ce brin de solidarité à l’endroit des populations du département de l’Okano ?

Andrew Crépin Gwodog : La solidarité doit dorénavant, dans l’Okano en particulier et dans le Gabon en général, avoir tout son sens. Nous avons pensé sensibiliser les militants PDG fédération A, sur l’intérêt, mais aussi l’obligation d’être solidaires vis-à-vis des populations démunies et des couches faibles de nos populations (jeunes, filles mères, personnes âgées). Nous devons pouvoir nous organiser pour venir en aide à ceux qui sont plus faibles. Pour cela, nous avons retenu un certain nombre d’actions : la première d’entre elles, à l’occasion du 6e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême d’Ali Bongo Ondimba, consistera à distribuer, le week-end prochain, 1 000 kits scolaires aux jeunes apprenants des 33 établissements du département du l’Okano. Nous avons, par ailleurs, pensé que les femmes qui sont au PDG la principale force, puissent être encouragées par l’ouverture d’une route agricole qui est aujourd’hui complètement enclavée, afin de leur permettre de vaquer aux occupations agricoles leur procurant gains et profils pour subvenir à leurs besoins. Nous comptons également apporter un concours à toute la jeunesse déscolarisée qui à l’ambition d’apprendre un métier. Nous mettrons à leur disposition des bourses pour leur permettre de renouer avec le chemin de l’école et d’avoir une formation, par conséquent avoir un métier afin de trouver leur place dans le pays et de contribuer à son développement.

Ne craignez vous les représailles de vos ainés qui se verront par la faute de votre générosité, obliger de piocher dans leur épargne, quand bien même, la vie n’est pas très rose pour eux ?

Le président de la République dans son discours à la nation, lui-même s’est dépouillé d’une partie de ses biens pour offrir cela à la jeunesse gabonaise. Il a donné le ton, à lancé un signal et même un appel à la générosité nationale. Je pense que mes ainés ont bien senti l’intérêt que nous avons à secourir plus faible que nous, à être généreux.

Ces différentes actions sociales, qui curieusement surviennent quelques mois après votre nomination, n’intègrent-elles pas la logique de la reconnaissance à l’endroit de votre promoteur ?

Non. Nous avons commencé à exercer dans le milieu social lorsque nous n’avions à l’époque aucune responsabilité, ni dans le parti, ni dans le gouvernement. Nous n’allons pas nous arrêter aujourd’hui parce que nous sommes membres du bureau politique du PDG ou parce que nous avons eu l’honneur d’être nommé au gouvernement. Au contraire, nous devons redoubler d’efforts pour être généreux, pour partager. Non pas que nous avons la prétention d’en avoir plus, mais de nous organiser à aller trouver effectivement des financements, à solliciter la générosité du président de la République, à solliciter la chaine de générosité de tous les cadres de la province du Woleu-Ntem en général et de l’Okano en particulier en vue de faire cet effort. Car, si nous ne le faisons pas, nos jeunes vont se retrouver livrés à eux-mêmes. Il ne leur restera que la drogue, la prostitution et tous les éléments négatifs que nous condamnons. Pour éviter qu’ils se retrouvent dans cette situation, soyons généreux, donnons librement et simplement. Appliquons les principes de la justice et de l’équité.

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