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Education nationale: Haro sur les frais de scolarité dans les établissements publics
Publié le mardi 13 octobre 2015   |  Gabon Review




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Dans un communiqué rendu public le week-end écoulé, le ministère de l’Education nationale s’élève contre le prélèvement de frais de scolarité dans le secteur public, brandissant même la menace de sanctions.

Avec un taux évalué à 96,4% en 2012, le Gabon se situe parmi les pays d’Afrique sub-saharienne où la de scolarisation touche la majeure partie de la population. Des statistiques que les pouvoirs publics entendent maintenir voire améliorer. C’est dans cette optique qu’il a été décidé que les frais de scolarité des élèves sont désormais gratuits. Sauf que, dans certains établissements scolaires publics, une curieuse pratique, qui fleure bon la magouille et une volonté de mettre à l’écart les élèves régulièrement inscrits, se développe depuis un certain temps. Une situation que d’aucuns disent entretenue par l’administration. C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière communication du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, qui s’élève contre «des informations faisant état du prélèvement de frais en numéraire en contrepartie des inscriptions dans les établissements publics». Le fait se serait même mué en un véritable commerce. Possibilité d’une inscription plus rapide, certitude d’obtenir une place dans l’établissement en dépit de la qualité des documents présentés, gain en temps… Toutes les promesses sont bonnes pour attirer les parents et leur soutirer un peu d’argent.

Face à cette situation qui ternit un peu plus la réputation du Gabon, qui apparaît comme l’un des pays les plus corrompus du continent, le ministère de l’Education nationale a tenu à mettre en garde «tous les chefs d’établissements contre ces pratiques non autorisées, inappropriées et inacceptables, qui souillent le caractère sacré de l’école de la République». Pour ne pas laisser libre cours à ces agissements, des menaces ont même été brandies. «Les auteurs de ces actes s’exposent naturellement aux sanctions les plus sévères, allant jusqu’au relèvement immédiat de leurs fonctions, et le cas échéant, à des poursuites devant les juridictions compétentes», prévient le ministre de l’Education nationale. Comme quoi, la corruption a encore de beaux jours dans l’administration publique.

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