L'opposition rejette l'idée d'une révision de la liste électorale. Elle demande un certain nombre de préalables.
La réunion du 2 octobre dernier, entre les représentants des partis politiques et le ministre de l'Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, a donc débouché sur une impasse. Suite à ces conversations, une frange de l'opposition s'est retrouvée au siège du Parti social démocrate (PSD), autour du président de ce parti, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Et de décider alors de s'opposer, en l'état actuel des choses, à la révision de la liste électorale.
«On ne voit pas très franchement, comment nous préoccuper de réviser des listes électorales quand on ne sait pas qui va s'occuper de la révision biométrique. Comment éviter qu'il y ait des doublons dans la mesure où il n'y a pas d'interconnexion? Comment éviter que les kits qui sont détenus illégalement et frauduleusement par certains partisans du pouvoir soient récupérés ou non utilisables ", a expliqué le président du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Pour le maire de la commune de Mouila, la liste présente des tares qu'il faut régler, «puisque l'ancien opérateur Gemalto a reconnu que le système n'était pas encore tout à fait fiable».
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