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Après la démission de Ntoutoume Emane du PDG : Simon, l’incompris ?Après la démission de Ntoutoume Emane du PDG : Simon, l’incompris ?
Publié le vendredi 9 octobre 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Après la démission de Ntoutoume Emane du PDG : Simon, l’incompris ?


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Absent lors de la déclaration de son père, le 2 octobre dernier, Simon Ntoutoume Emane, passe désormais pour un traitre.

Bien curieux, le traitement réservé à Simon Ntoutoume Emane ces derniers jours. Moqué par les uns, accusé voire injurié par les autres, le ministre du Travail et de l’Emploi n’a plus la côte depuis la démission de son père du Parti démocratique gabonais (PDG). Sa seule faute : avoir exprimé une opinion personnelle sur la gestion actuelle du pays et avoir décidé de demeurer membre du bureau politique du PDG. C’est peu dire que ce positionnement a suscité la polémique, avec un écho dans la presse, au point que l’on se demande si père et fils sont condamnés à avoir les même avis sur les mêmes sujets, et s’ils se doivent de réagir de façon identique face aux mêmes réalités. Une plaisanterie.

Pourtant, comme Simon Ntoutoume-Emane l’a lui-même confié au quotidien L’Union (n°11948), «(son père) est libre de ses choix» et lui des siens. D’autant que c’est Jean-François Ntoutoume Emane qui a fait la formation humaine et politique de son fils, en mettant entre ses mains les outils pour qu’il soit «intellectuellement libre». Sauf que pour certains, l’exercice de cette liberté est perçu comme un parricide. En décidant de rester au PDG et au gouvernement, Simon Ntoutoume Emane aurait-il «tué» son père ? Pour certains, à l’instar de l’hebdomadaire Gabon d’abord, la réponse à cette interrogation est forcément positive. Nos confrères clament d’ailleurs que, absent lors de la déclaration de son paternel, le fils aurait «signé son arrêt de mort». Comme quoi, le fils de Jean-François Ntoutoume Emane serait devenu un traitre, tout juste bon au bûcher. Et l’affaire ne s’arrête pas là.

Le ministre du Travail et de l’Emploi est désormais décrit comme un «opportuniste à en mourir», qui chercherait à s’attirer les grâces de Maixent Accrombessi, pour avoir consenti à offrir sa résidence comme nouvelle chancellerie de l’ambassade du Bénin, après l’incendie du 12 avril dernier. Pour les bien-pensants, «s’il obéissait (à son père), il devait non seulement s’afficher avec lui, mais aussi démissionner»….

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