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Le Sylteg exige l’annulation de l’Impôt synthétique libératoire (ISL)
Publié le samedi 22 fevrier 2014   |  Gabon Eco


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© Autre presse par DR
Le Sylteg exige l`annulation de l`Impôt synthétique libératoire (ISL)


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Au cours d'une assemblée générale élargie à d'autres structures syndicales, Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon, a exigé jeudi 20 février l'annulation pure et simple de l'Impôt Synthétique Libératoire (ISL) récemment suspendue par la Direction Générale des Impôts (DGI). Alors que la décision d’appliquer l'Impôt Synthétique Libératoire (ISL) cette année est apparue comme précipitée de la part de la Direction Générale des Impôts (DGI), sa suspension a été annoncée jeudi 20 février, en vue d'organiser des rencontres d'informations avec les opérateurs économiques.

Malgré cette suspension, l'ISL continue de susciter de vives réactions auprès des principaux concernés notamment les opérateurs économiques et les commerçants.

En effet, au cours d'une assemblée générale élargie à d'autres structures syndicales, Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg), a exigé l'annulation définitive de l'ISL.

Selon lui, les montants imposés par la DGI aux conducteurs de taxis dans le cadre du paiement de cet impôt seraient prohibitifs et ne correspondraient pas à la réalité du terrain. Leur application entrainerait de fait des conséquences sur le train de vie de la population.

"L'Impôt synthétique libératoire (ISL) est un nouvel impôt qui contracte d'autres taxes telles la patente et la licence de transport. Cet impôt a été instauré en total décalage avec le niveau réel de nos recettes. En ce qui concerne les transporteurs, la patente passe de 200.000 Fcfa à 575.000 Fcfa pour les taxis de 5 places et de 450.000 Fcfa à 1.4430.000 Fcfa pour les taxis bus. Nous pensons que ce niveau d'impôt est exorbitant. Nous nous sommes réunis pour dire non à l'ISL et demandons au gouvernement son annulation pure parce que en total décalage avec la réalité du terrain" a lancé Jean Robert Menié, président du Sylteg.

Avant d'ajouter "Cet impôt est en contradiction avec les objectifs de lutte contre la pauvreté et la vie chère du gouvernement. Si vous multipliez les impôts par 4, vous allez créer à terme une augmentation des prix, cela fera également en sorte que l'auto-emploi qui permet à nos compatriotes de s'occuper et nourrir leur famille disparaisse. Vous êtes également en train d'asphyxier et étouffer des secteurs entiers de notre économie. La suspension c'est bien mais nous voulons l'annulation de l'ISL qui est un danger pour tous nos secteurs d'activité" .

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