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« Le droit à l’exécution », un droit de l’Homme
Publié le samedi 22 fevrier 2014   |  Gabon News


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© Autre presse par DR
« Le droit à l’exécution », un droit de l’Homme


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Le 31ième colloque de l’Unité de Formation des Huissiers de Justice Africains vient de consacrer plusieurs heures à la question du « droit à l’exécution » sur la base des textes de l’OHADA, en présence de plusieurs dizaines d’huissiers de justice africains exerçant dans des zones différentes aussi bien sur le plan géographique que culturelles mais marqués par la volonté et la nécessité de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur.

La Chambre Nationale des Huissiers de justice du Gabon a accueilli au palais du Sénat, à Libreville, les 20 et 21 février, le 31ième colloque de l’UFOHJA sur le thème « l’huissier de justice face au droit à l’exécution ». La cérémonie d’ouverture qui a vu la présence du ministre de la justice a permis de mesurer les attentes pour le Gabon, l’Etat de droit passant par l’application du droit par les praticiens et notamment par les huissiers de justice, auxiliaires de justice.

« La thématique retenue pour ce colloque nous invite à mieux nous interroger sur l’huissier de justice dans son rôle d’agent d’exécution, ceci confère tout le sens à son statut d’auxiliaire de justice et donc un poids juridique à ses actes. Toute fois le justiciable ne manque pas de crier à l’abus de droit au regard du comportement de certains huissiers de justice », a relevé Séraphin Moundounga, au cours de cette cérémonie.

Il faut surtout relever la satisfaction de Me Eliane Oberdeno Ontala-Lewori, présidente de la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Gabon (CNHJG), qui a porté l’organisation de ce colloque, relevant le défis de faire aussi bien qu’en 2008, lors d’un précédant colloque entré dans les mémoires de l’UFOHJA. « Je souhaite que ce colloque contribue à rehausser l’image de l’huissier de justice », a-t-elle martelé dans son mot de bienvenue.

« On peut dire que l’Afrique est un laboratoire car c’est le seul continent sur lequel, s’agissant de notre profession, on trouve à la fois autant de différences et autant de similitudes », a lancé Léo Netten, président de l’Union Internationale des Huissiers de Justice (UIHJ), pour rappeler les défis qui sont ceux de l’huissier de justice exerçant dans l’espace OHADA. En effet, l’OHADA fait face à de nombreuses différences culturelles, géographiques et religieuses sur ce continent qui compte près d’un milliard d’habitants.

« Le droit à l’exécution est inscrit dans nos constitutions et c’est même, à la limite, un droit de l’Homme, parce que le justiciable, qui est titulaire d’un titre exécutoire a le droit de voir sa décision exécutée », a indiqué le Directeur Général de l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA), Félix Onana Etoundi, une école qui a ses locaux à Porto-Novo et qui forment les praticiens de droit, et notamment les huissiers de justice. Une signature de convention entre l’UIHJ et l’ERSUMA a d’ailleurs eu lieu, elle permettra d’assurer un renforcement des capacités des huissiers de justice africains de façon régulière.

Ce 31ième colloque, animé par des experts de l’Ecole Nationale de Procédure de Paris, des pays membres de l’OHADA et du Gabon, notamment des universitaires, vient contribuer ainsi à revaloriser l’huissier de justice, à redorer son image. Plusieurs heures de travaux en ateliers ont suffi pour relever les attentes réelles du justiciable qui réclame que le droit et le droit seul prévale lorsqu’il est en possession d’un texte exécutoire.

GN/SM/14

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