CAP ESTERIAS - Les populations du Cap Estérias, dans le 1er arrondissement de la nouvelle commune d'Akanda réclament la baisse des tarifs de transport, appris l’AGP vendredi de plusieurs habitants de la contrée.
Personne ou presque ne ’’comprend pourquoi après le bitumage de l’axe Libreville-Cap Estérias (22 km), il y a 6 mois déjà, les transporteurs ne veulent toujours pas revoir à la baisse les tarifs de transport’’.
« On continue à payer 700 FCFA parfois le prix grimpe à 1000 FCFA le tronçon Libreville-Cap Estérias, alors que la route est déjà goudronnée. Les transports ne doivent pas être les seuls à profiter des investissements de l’Etat. C’est pourquoi nous sollicitons l’intervention des autorités locales, en vue de la réduction des tarifs de transport dans la zone », a fulminé Vincent Mouketou, un habitant du Cap Estérias.
Les habitants de la zone du Cap Santa Clara et ceux des regroupements de villages Malibé ne sont pas aussi épargnés par des difficultés liées à la cherté des tarifs de transports, même si dans ces localités les transporteurs peuvent évoquer le problème de la dégradation des routes pour justifier les taris pratiqués.
« Mais c’est trop qu’on nous fasse payer 2000 FCFA pour parcourir les 20 km qui séparent Libreville du Cap Santé Clara »’’, s’est indigné Julienne Mba, une cultivatrice.
Certains habitants font parfois des mois sans arriver à Libreville, en raison du coût élevé des tarifs de transports dans cette localité.
« Même en cas de maladie, beaucoup préfèrent se tourner vers la médecine traditionnelle, faute d’argent de transport pour se rendre à l’hôpital à Libreville », a-t-elle ajouté.
Le Cap Estérias et ses environs font désormais partis de la nouvelle commune d’Akanda qui englobe les zones huppées de la Sablière et d’Agondjé au nord de Libreville.
