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Gabon- Jean-François Ntoutoume Emane quitte le PDG : Un mal pour un bien !
Publié le lundi 5 octobre 2015   |  Gabonlibre


Jean-François
© Autre presse par DR
Jean-François Ntoutoume Emane


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Le sommet de l'hypocrisie et de la manipulation !

Ça y est, à 76 ans, après des années à se remplir tranquillement les poches, à cumuler une fortune considérable et un patrimoine foncier extravagant, Monsieur Jean François NTOUTOUME ÉMANE, le "propriétaire" des habitants du quartier populaire de Libreville, appelé "Lalala" a viré de bord.

L'homme qui avait officiellement débuté sa carrière politique en 1990, avec son élection comme député de "Lalala", face au grand M. Paul Mba Abessole, a publiquement claqué la porte du Parti Démocratique Gabonais (P.D.G), devant ses semblables, un parterre d’anciens vils et zélés profiteurs du système depuis des lustres comme lui. Cette pittoresque sortie ressemblait plus à une foire de vieilles gloires étiolées, qu'à un vrai rassemblement politique. Elle laisse un sentiment mitigé tant le surréalisme côtoyait le ridicule. L’annonce proprement dite n’a surpris personne.

Le ressentiment couvait depuis longtemps

Chacun sait au Gabon et au-delà, qu’après avoir soutenu le candidat Ali Bongo Ondimba lors de la campagne présidentielle de 2009, non par conviction, mais par opportunisme, il attendait de ce dernier, comme le faisait son défunt père Omar Bongo Ondimba, une récompense sous forme de nomination digne de son investissement et de son rang. Malheureusement pour lui, Ali bongo Ondimba n’a pas suivi ce chemin là.

Ce volte-face éloignera les deux hommes l'un de l'autre. M. Jean François NTOUTOUME par orgueil rongera son frein en affichant une espèce d’indifférence, mais cette petite coquetterie de façade ne trompera personne. Tant la déception était visible.

"La chèvre broute là où elle est attachée"


Malgré tout, il gardait un petit espoir de recevoir encore quelque chose pour services rendus, "il n'est jamais trop tard pour bien faire". La reconnaissance du jeune président pourrait se manifester par un soutien qui lui permettrait au moins de garder sa "vache à lait" à lui et à sa nouvelle épouse, c’est-à-dire "la Mairie Centrale de la capitale gabonaise".

Il sortira là encore perdant, puisque, c’est la jeune novice ministre du Budget de l'époque, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda qui aura la préférence d’Ali Bongo.

Jeu de dupe : plus de gamelle, "Bye-bye P.D.G !"


Les "allégations" mis en avant lors de sa conférence de presse, du 2 octobre 2015, ne sont que " prétextes, fadaises" pour duper les populations. Du baratin pour non initié. Et pourtant, le fils métis que sa défunte épouse lui avait ramené du Cameroun, M. Simon Ntoutoume Emane trône au Gouvernement comme Ministre du Travail et de l’Emploi.

La vengeance !


A ses yeux, ce n’était pas assez. il méritait plus, au-même titre que son fils adoptif, il devait jouir d'un poste qui sied à son rang. Pour cela, une rupture brutale considérée comme une déclaration de guerre aurait torpillé à tout jamais ses relations avec l'occupant du "palais de bord de mer" (présidence gabonaise), et ainsi peut-être le priver du poste de Vice-Président, prévu par la constitution et qui n’avait jusqu’alors pas été pourvu.

Au remaniement ministériel, du 11 septembre 2015, il comprend, qu'il a fait choux blanc partout, il n'aura rien du tout encore une fois. De plus, c’est son alter-égo et ennemi juré, M. Paul Biyoghe Mba, un fang de l’estuaire comme lui, qui a été nommé, 1er vice Premier Ministre, Ministre de la Santé, de la Prévoyance sociale et Solidarité nationale. à partir de là, plus de salamalec, Ali Bongo Ondimba va voir ce qu'il va voir. Il recevra la monnaie de sa pièce !


Le grand apparatchik, Jean François NTOUTOUME ÉMANE doit rendre des comptes


Faire un malaise pendant sa première conférence de presse de leader de l'opposition n’augure rien de bon, mais puisque "le vin est tiré, il faut le boire". On a compris avec ce départ comme d'autres auparavant, qu'ils sont nombreux mis à la touche qui ne savent plus quoi faire. ils s'auto-proclament "opposants", c'est mieux que "frustrés"et moins stigmatisant que "laissés-pour-compte"

Par ailleurs, beaucoup d'entre-eux n'ont pas adhéré officiellement au parti démocratique gabonais par conviction, ni encore moins par idéal politique, C'était un passage obligé pour avoir la belle vie, le pouvoir et l'argent.


"En politique il ne faut pas confondre poids lourds et poids morts"


"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" dixit, M. Jean-François Ntoutoume Emane, le 2 OCTOBRE 2015.

"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" : Deux fois de suite, depuis que vous avez quitté la mairie centrale de Libreville, vous êtes venu voir le président Ali Bongo Ondimba, pour lui exposer votre projet de faire construire un stade au quartier "Lalala". en deux occasions, le président Ali Bongo Ondimba vous a remis la somme de 100 millions de francs CFA (152000 euros). Alors, question : où est cet argent ? - Où en sont les travaux ? - à quand l’inauguration ?


"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" : Corruption, prévarication, enrichissement illicite effrénée et népotisme, ça vous dit quelque chose ?

Les photos largement diffusées de votre luxueuse demeure montrent que vous êtes plus qu'à l'aise. Ô Gabon, pays des fonctionnaires millionnaires et milliardaires !

Sans se mentir, ce n’est pas uniquement avec le fruit de vos émoluments de hauts fonctionnaire que vous avez pu vous offrir ce grand château de prince-consort de la république ?

Tout ça, ce n’est pas le fait d'un étranger, mais de vous, le gabonais de souche, fils de la province de l’estuaire. Vous qui vivez dans un luxe ostentatoire tandis que votre population vit des fouilles trouvées à quelques mètres de votre domaine familiale, à la décharge publique de Mindoubé pour se nourrir et gagner quelques pieces.

"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" : Parlons de la gestion scabreuse et scandaleuse de votre dernière épouse, Madame NTOUTOUME EMANE Yolande, lorsqu'elle était sous votre mandat, la Directrice Financière de la Mairie centrale de Libreville. l’argent des contribuables gabonais était devenu pour elle un puits sans fonds, elle pouvait à loisir détourner autant qu'elle désirait, elle ne risquait rien. Où était votre amour du pays ?

"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" : Vous savez mieux que quiconque, le rôle essentiel des impôts et des taxes pour le fonctionnement du pays, ils ont garants de la cohésion sociale, sans argent dans les caisses de l'état : pas d'école, pas d’hôpitaux, pas d''infrastructures, pas de plan contre la pauvreté,etc...

Et pourtant, M. Jean-François Ntoutoume Emane, malgré vos nombreux biens immobiliers au Gabon , vous vous êtes auto-exonéré de paiement de la taxe spéciale immobilière sur les loyers (TSIL) en vigueur au Gabon. Est-ce à dire que votre amour pour vos concitoyens et pour votre pays s’arrête dès qu'il s'agit pour vous de faire un effort personnel?

"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" : Concernant les passe-droits, vous en connaissez un rayon, ainsi à titre personnel, dans votre fameux fief de "Lalala", l’état à fait détruire de très nombreuses habitations et comme par hasard, ce même Etat a toujours pris soin d’épargner , d'éviter ou de contourner vos terres ancestrales. Qu'en dites-vous?


"Nous sommes gérés par des bandits étrangers qui n'ont pas d'amour et de respect de notre peuple" : Bien-sûr de l'eau à coulé sous les ponts néanmoins, dans les années 1970, quand vous êtes nommé "Secrétaire Général du Conseil Gabonais des Chargeurs" , comme le font les "Tékés" aujourd'hui, vous avez transformé cette entité en boutique familiale, plaçant votre parentèle et amis à les tous les postes stratégiques et lucratifs? - Il était planqué où, votre amour pour vos concitoyens et pour votre pays ?


Les habitants du 5eme arrondissement de Libreville sont libres et égaux en droit


Les populations qui composent un arrondissement n’appartiennent pas à leur Maire. l'unique dette que les habitants de "Lalala" ont envers vous, quoi que ? ce sont peut-être des chaises-bancs offert à l’église "Sainte Thérèse", rien d’autre.


Un mal pour un bien !


Tiède PDGiste le jour, joyeux comploteur la nuit, cette situation était devenue caricaturale, au moins aujourd’hui, chacun camp sait en quoi s’en tenir.


AM DWORACZEK-BENDOME

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