« Octobre rose » s’étendra dans quatre provinces gabonaises, contre les cancers féminins #aLibreville

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« Octobre rose » s’étendra dans quatre provinces gabonaises, contre les cancers féminins

Publié le samedi 3 octobre 2015 | Gabon Actu

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« Octobre rose » s’étendra dans quatre provinces gabonaises, contre les cancers féminins

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Libreville – La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, lance cette semaine la campagne de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein qui tuent 400 femmes chaque année au Gabon, a annoncé la fondation lors d’une conférence de presse.
La campagne durera tout le mois d’octobre sous le slogan « Les cancers féminins, parlez-en aux femmes que vous aimez ». La première édition s’est déroulée l’année dernière uniquement dans la province de l’Estuaire dont Libreville est la capitale. 10 000 femmes ont été dépistées en 2014. Quelques 400 lésions cancéreuses constatées dont six malades de cancers confirmés et pris en charge à l’Institut de cancérologie d’Angondjè au nord de Libreville.

Cette année, la Fondation vise le même objectif de dépister 10 000 femmes. 7000 dans l’Estuaire et 3 000 dans le Woleu Ntem, l’Ogoué Maritime et le Haut Ogooué.
Octobre rose, c’est le thème générique de la célébration dans le monde de ce mois de sensibilisation contre cette maladie qui connait une nette progression dans les pays en développement.
Durant tout le mois d’octobre, les volontaires de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba sillonneront toutes les principales localités des provinces avec deux grands camions aux couleurs de la fondation et portant des affiches sur les cancers féminins. 12 volontaires se chargeront d’établir le contact avec les femmes à dépister. Le dépistage s’effectuera dans 18 centres présélectionnés.

Le dépistage concerne les femmes âgées de 25 ans au minimum. Le test est gratuit et les résultats sont instantanés.

En cas de présence d’un cancer, la personne sera référée à l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL) situé dans les mêmes locaux que le Centre hospitalier et universitaire d’Angondjè (CHUA) au nord de Libreville.

Dans cet institut, la prise en charge du malade est gratuite, conformément à une décision du chef de l’Etat.

Au Gabon, le cancer de l’utérus est le plus meurtrier. Il se contracte par le papillomavirus, un virus assez présent dans cette région chaude et humide de la planète.

Découvert à temps, ce cancer ainsi que celui du sein peuvent guérir à 80%, selon des spécialistes.

Cependant, les cancers sont l’objet de tabou parce qu’ils font peur puisque considérés comme des maladies pas comme les autres. La campagne a pour but de « lever ce tabou ».

Carl Nsitou

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