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Nous professons avec force qu’il ne saurait y avoir une justice à deux vitesses
Publié le samedi 3 octobre 2015   |  Infos Gabon


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© Autre presse par DR
Nous professons avec force qu`il ne saurait y avoir une justice à deux vitesses


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Libreville – Cette déclaration est de Mr Michel Mboumi, député PDG (Parti Démocratique Gabonais, au pouvoir) et membre du bureau exécutif du courant dissout « Héritage et Modernité », lancé au cours de la rencontre qu’ils ont eu en fin de semaine dernière, à Libreville, avec la presse nationale et internationale pour donner l’appréciation de leur mouvement sur ce qui est désormais convenu d’appeler « affaire Serge Maurice Mabiala ».

Au lendemain de l’interpellation à son domicile à 6h30 sur instruction du Procureur de la République par les agents de la Direction Générale des Recherches du Camp Roux de Mr Serge Maurice Mabiala, le camarade Michel Mboumi s’est confié le 25 Septembre 2015 aux médias locaux en vue d’éclairer la lanterne de l’opinion, mieux de donner la version de sa structure sur cette affaire à partir des éléments d’informations en sa possession.

« Il convient de préciser que notre frère et ami a été placé en garde à vue au camp-roux pour près de 96h, dans le cadre d’une procédure d’enquête en réalité motivée comme nous l’avons dit dans notre déclaration du Jeudi 17 Septembre 2015 pour des raisons politiques voire politiciennes », a expliqué Mr Mboumi, et par la suite il a retenu que son collègue Mabiala tout en étant justiciable comme tout citoyen lambda droit bénéficier de la présomption d’innocence.

« Malgré l’antériorité des faits qui remontent à sept ou huit années il n’a toujours pas été possible d’apporter la preuve des allégations de détournements de fonds qui lui serait reproché par Mme le Procureur de la République », a-t-il ajouté.

Sur la forme, Michel Mboumi pense qu’il y aurait violation des procédures légales en matière d’interpellation et de garde à vue car, a-t-il poursuivi, « il a été traité comme un coupable alors que les éléments de justification de cette situation faisaient défaut. C’est d’ailleurs les mêmes faiblesses du dossier que nous constatons pour son transfert à la prison centrale de Libreville ».

Sur le fond, le chef d’accusation, selon Mme le Procureur de la République, partirait du recouvrement d’une somme de 1.987 Milliards de francs CFA à l’occasion d’une procédure de redressement d’une entreprise de la place par un chèque en lieu et place du receveur des impôts et donc du Trésor public sur la base d’un endos.

« Il lui serait également imputé dans le cadre d’un redressement fiscal, un manquant de 4,5 Milliards de francs CFA, soit un ensemble de forfait selon elle qui porterait sur plus de 6 Milliards de francs CFA », a-t-il soutenu avant de s’interroger : « comment une personne physique a-t-elle pu détourner un chèque destiné au trésor public, c’est-à-dire une personne morale ? ».

A la fin, Michel Mboumi qui a demandé que l’appareil judiciaire fasse preuve d’impartialité et surtout de vigilance dans le traitement de ce dossier, a lancé un cri d’alarme à l’endroit du Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature afin qu’il mette un terme définitif à ce ‘’dérapage ‘’ qui, selon lui, risque d’avoir des conséquences politiques à court, moyen et long termes.

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