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Gabon : Alfred Nguia Banda prend ses fonctions à la SGEPP
Publié le vendredi 2 octobre 2015   |  Infos gabon


Alfred
© Autre presse par DR
Alfred Nguia Banda, directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP)


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Libreville – Promu récemment Directeur Général de la Société Gabonaise d’Entreposage des Produits Pétroliers (SGEPP) selon le communiqué final du Conseil des Ministres, Alfred Nguia Banda a été installé mercredi 30 Septembre 2015 dans ses nouvelles fonctions par le Ministre du Pétrole Etienne Dieudonné Ngoubou.

Alfred Nguia Banda quitte le Centre de développement des entreprises (CDE) qui est en pleine fermeture. A la SGEPP, il aura pour Directeur Général Adjoint Hyacinthe Mamboundou Moundziegou, un ancien de la maison qui y a fait toutes ses classes.

Il y a lieu de noter qu’au Gabon le bassin sédimentaire couvre une superficie de 247 000 km2 dont 30% on shore et 70% offshore. Environ 47% de la surface attribuée est ouvert à l’exploration. Le Gabon occupe à ce jour, le quatrième rang des producteurs pétroliers en Afrique Subsaharienne après le Nigeria, l’Angola, le Congo Brazzaville et la Guinée Equatoriale.

En 2013, le poids du secteur pétrolier dans le PIB était de 44% et représentait 83% des recettes budgétaires. L’Asie et les Etats-Unis représentent 68% des exportations gabonaises. Depuis le début de l’exploitation pétrolière au Gabon dans les années 60, la production pétrolière a atteint son pic en 1997 avec un plafond record de 18,56 millions de tonnes. La production journalière actuelle est de l’ordre de 230 000b/j.

Si, à partir de 2006, la production a progressivement remonté pour atteindre 12,3 Mt en 2012 grâce aux investissements réalisés sur les champs marginaux, rendus possibles par le cours élevé du baril, en 2013, la production n’est que d’environ 10,5 Mt. Depuis 2012, malgré les investissements menés pour redévelopper ou effectuer des développements complémentaires sur certains champs (Anguillé et Torpille pour Total Gabon, Onal, Eteckamba, Omoueyi, kari, Nyanga Mayombe pour Maurel et Prom… ) et la mise en production de découvertes mineures venant compenser le déclin amorcé des champs historiques de Rabi et Gamba (Shell), la production pétrolière baisse malgré ces efforts d’environ 5% par an en moyenne.

En 2024, la production journalière pourrait tomber à 100 000b/j, sauf découverte d’un champ majeur (par exemple en mer profonde).

Le 10e appel d’offres pour l’attribution des blocs en mer profonde a été finalisé fin 2014 avec la signature de contrats définitifs pour 9 blocs, situés dans les régions offshores allant jusqu’à 3000 M de profondeurs. De nouvelles compagnies sont ainsi entrées au Gabon, telles que Repsol ou Petronas. La variation du prix du baril exporté se traduit par une contribution élevée ou non du secteur pétrolier au budget de l’Etat Gabonais (de l’ordre de 50%). Les réserves sont estimées à 2 milliards de barils, ce qui représente 0,1% du total mondial.

Le Gabon représente la 4e plus grosse réserve Sub-saharienne. Les réserves exploitables de pétrole brut devraient cependant permettre de poursuivre la production pendant environ 22 ans au rythme actuel selon BP statistical review.

Pendant ce temps, la sogara du fait du vieillissement de ses installations n’arrive plus à satisfaire les besoins locaux. D’où le recours permanant à l’importation de produits finis pétroliers par certains majors de la distribution pour combler la demande du marché des produits stockés à la SGEPP. C’est dans ce contexte tendu qu’Alfred Nguia Banda a été nommé à la SGEPP.

La SGEPP est un élément clef dans le dispositif de distribution des produits pétroliers au Gabon. Nguia Banda qui a déjà fait preuve de bon manageur dans ses précédentes fonctions, arrive dans cette boite aux finances stables au moment où le Gabon a décidé de mettre fin à la subvention des produits pétroliers.

Certes, la mesure n’est pas encore appliquée, mais elle suscite déjà des graves inquiétudes sur une augmentation substantielle des prix des produits pétroliers avec toutes les conséquences sociales liées aux effets collatéraux qu’elle engendrera.

FIN/INFOSGABON/OS/2015

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