France: La stabilité politique est un atout majeur pour investir au Gabon (Etienne Giros) #aLibreville

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France: La stabilité politique est un atout majeur pour investir au Gabon (Etienne Giros)

Publié le mercredi 30 septembre 2015 | Gabon News

© Autre presse par DR
Etienne Giros, président délégué du Conseil français des investissements en Afrique (CIAN)

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Paris – Le président délégué du Conseil français des investissements en Afrique (CIAN), Etienne Giros a déclaré, lors d’une interview exclusive accordée à Gabonews.com vendredi dernier, dans le 16è arrondissement de Paris que « la stabilité politique et la paix sont des vrais atouts majeurs pour les entreprises françaises afin d’investir sans crainte au Gabon ».

Gabonews (GN) : Le Gabon a connu depuis 2009, un taux de croissance annuel moyen de 5%, nonobstant la chute brutale des cours du pétrole, fruit des réformes structurelles engagées en vue de la diversification de son économie. Est-ce qu’il n’est pas plausible et loisible pour les opérateurs économiques français de profiter de cette croissance pour investir massivement au Gabon ?

Etienne Giros (EG) : Les statiques sur la coopération France / Gabon sont éloquentes. La France est le principal fournisseurs du Gabon avec 50,2% des produits importés suivi de très loin par les Etats Unis, le Royaume Uni et le Pays Bas. Depuis la nuit des temps, la France participe efficacement dans l’activité économique du Gabon. Total Gabon, premier producteur de pétrole dans le pays est le moteur, le leader des sociétés françaises au Gabon. Il y a aussi des société des travaux publics. Paris est également très présent dans le dynamique secteur bancaire gabonais grâce aux filiales locales du Crédit agricole et du Crédit Lyonnais. La France détient aussi des parts du marché gabonais d’assurance qui brasse un chiffre d’affaires annuel avoisinant les 100 milliards de FCFA. Au nom du Conseil français des investissements en Afrique, je pense que nous devons encore faire plus dans les domaines des PME et PMI pour créer plus des richesses et booster, de la plus belle manière, l’économie gabonaise.

GN : L’Ambassade du Gabon en France est disposée à accompagner comme d’habitude les entreprises françaises pour investir au Gabon. Votre analyse et commentaire face à cette main tendue de l’ambassadeur du Gabon en France son Excellence Monsieur Germain Ngoyo Moussavou ?

EG : L’ambassadeur du Gabon en France fait de la diplomatie au service du développement de son pays son cheval de bataille. Et nous sommes entièrement d’accord avec lui et avec toutes ses bonnes propositions pour une bonne raison toute simple mais très capitale et déterminante. La stabilité politique et la paix au Gabon sont des vrais atouts majeurs pour encourager les investisseurs français à choisir toujours le Gabon comme destination. Ce pays a toujours été un modèle en Afrique subsaharienne car investir dans un pays où on change des régimes tous les six mois ou chaque année ce n’est pas toujours évident. Nous devons donc apporter notre génie en vue d’accompagner le Gabon.

GN : Dans le lait des rêves, il tombe toujours une mouche pour paraphraser Ramon Gomez De La Serna. Alors, qu’est-ce que vous reprocher aujourd’hui au Gabon, ce que le pays peut corriger effectivement afin d’attirer davantage les investisseurs français ?

EG : Assainir son climat des affaires, je sais que le gouvernement en place à la volonté d’aller plus loin. Revoir sa fiscalité, rompre avec la lenteur administrative car attendre six mois pour obtenir par exemple un document, ce n’est pas toujours bénéfique pour un homme d’affaire ou une jeune entreprise. Que les PME et PMI qui ont la volonté d’investir à l’intérieur du pays trouvent des routes praticables en toute saison, le réseau internet...

GN : Votre message de fin à nos lecteurs ?

EG : Loin des caricatures et des récits déformants qui occultent la réalité, nous savons bel et bien que le Gabon est un pays en chantier et ouvert à tous les investisseurs. La France a toujours sa place et son rôle à jouer pour accompagner son partenaire privilégié le Gabon dans son ambition à devenir un pays émergent.

Jacques Jarele SIKA

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