Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Décapitation de Fatimata Tapsoba : Le plan du PDG pour débusquer les meurtriers
Publié le mercredi 30 septembre 2015   |  Gabon Review




 Vos outils




Le Parti démocratique Gabonais (PDG) s’est réuni le 28 septembre courant pour proposer au gouvernement une stratégie en 12 points susceptible de permettre de retrouver les meurtriers du corps sans tête de la Cité Pompidou et de renforcer la sécurité dans le pays.

Le drame du corps sans tête et de la tête sans corps retrouvés à deux endroits différents à Libreville continue de défrayer la chronique et de semer l’émoi au sein de la population. Face à ce qui est apparu comme un assassinat, un meurtre de «sang froid», le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais (PDG) a exprimé son indignation. Au terme d’une réunion d’urgence, 12 points ont été énoncés à l’adresse du gouvernement pour accélérer la recherche des coupables, mais aussi pour renforcer la sécurité dans le pays. «(Le PDG) s’insurge contre ces pratiques abominables qui ternissent l’image de notre pays», a déclaré son porte-parole adjoint.

En fait, Emmanuel Jean Didier Bié invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures pour endiguer ce fléau. En attendant une éventuelle rencontre des partis de la majorité, le PDG suggère les mesures suivantes : une réunion de crise, présidée par le Premier ministre ou mieux encore par le président de la République, à laquelle prendraient part les ministres de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense nationale, ainsi que les responsables des services compétents. «Cette réunion aura pour objet de mettre en place ou de réactiver la cellule de crise sur la sécurité», a précisé le porte-parole du PDG. Il s’agira donc de «faire le point des dossiers en cours ou en veilleuse et relancer les enquêtes ; donner ou renforcer les capacités et moyens des enquêteurs et magistrats pour faire aboutir les investigations et projets afférents au crime ; dégager et annoncer le paiement d’une prime de 5.000.000 de francs au minimum à toute personne apportant des preuves ou un témoignage crédibles susceptibles de permettre l’arrestation des auteurs et commanditaires des crimes tout en prévoyant des sanctions sévères contre les délateurs ; mettre à la disposition du public un numéro vert de téléphone gratuit à partir de tous les opérateurs de téléphonie ; renforcer les patrouilles mixtes avec des moyens conséquents ; réhabiliter, étendre et entretenir le réseau d’éclairage public ; étendre et activer les caméras de surveillance ; désherber et entretenir les voies et zones d’ombre particulièrement dans les quartiers reculés ; traquer les charlatans venant de tous les horizons et vendant des illusions sur leurs pouvoirs surnaturels, alimentant ainsi la superstition ; mener des campagnes de sensibilisation tous azimuts ( administrations, politiques, ONG, média, réseaux sociaux) et renforcer les services de renseignement et de contre-ingérence».

Dans la même journée, le procureur de la République adjoint a indiqué que la jeune femme dont la dépouille a été retrouvée décapitée était de nationalité Burkinabé et âgée de 33 ans : Fatimata Tapsoba. Le corps retrouvé à la Cité Pompidou et la tête retrouvée à Mindoubé ne forme donc qu’une seule et même personne. Pour l’heure, les premiers éléments de l’enquête laissent penser à «un crime passionnel». Et pour cause : il semblerait que la défunte entretenait des relations avec deux amants. L’un a été interpellé, tandis que l’autre, décrit comme un homme violent, serait en fuite. Le ministère public a invité toute personne de bonne foi, détenant des informations sur cette affaire, à se rapprocher de la police judiciaire. En attendant la suite, les réseaux sociaux annoncent une marche pacifique le 3 octobre prochain à l’initiative des jeunes du 1er arrondissement, qui entendent interpeller les autorités sur ces actes d’une rare cruauté.

 Commentaires