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La lutte contre le changement climatique doit s’inspirer de la protection de la couche d’ozone (Ban Ki-moon)
Publié le jeudi 17 septembre 2015   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon


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A l'occasion de la Journée Internationale de la protection de la couche d'ozone, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé mercredi la communauté internationale à s'inspirer des succès obtenus dans la protection de de la couche d'ozone pour lutter contre le changement climatique.

"Il n'y a pas si longtemps encore, l'humanité se trouvait au bord d'une catastrophe qu'elle s'était elle-même infligée. En utilisant des substances appauvrissant la couche d'ozone, telles que les chlorofluorocarbones (CFC), nous avions provoqué l'apparition d'un trou dans la couche d'ozone qui nous protège des rayons ultraviolets nuisibles du soleil", déclaré M. Ban dans un message rendu public pour la Journée.

Suite à la mise en évidence de cet appauvrissement de la couche d'ozone au début des années 70, deux traités internationaux visant à la protéger ont été négociés sous l'égide du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) : la Convention de Vienne, en 1985, et le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, en 1987. En 1994, l'Assemblée générale de l'ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature du Protocole de Montréal, Journée internationale de la protection de la couche d'ozone.

Le secrétaire général a rappelé que, grâce à la Convention de Vienne et au Protocole de Montréal, la communauté internationale a unanimement décidé de renoncer à produire et à consommer des CFC et autres substances appauvrissant la couche d'ozone.

"Ensemble, nous sommes parvenus à faire en sorte que, d'ici le milieu du siècle, la couche d'ozone de la stratosphère soit restaurée", a salué M. Ban, tout en avertissant que la mission fixée par le Protocole de Montréal est loin d'être accomplie.

Les hydrofluorocarbones (HFC) sont désormais utilisés pour remplacer les substances appauvrissant la couche d'ozone, a-t-il expliqué. Or, si les HFC n'appauvrissent pas la couche d'ozone, ils se révèlent toutefois de puissants gaz à effet de serre susceptibles de contribuer sensiblement dans les décennies à venir, au réchauffement de la planète.

"Un engagement politique en faveur d'une bonne gestion des HFC dans le cadre du Protocole de Montréal pourrait être une des plus grandes victoires obtenues dans la lutte contre les changements climatiques à l'occasion des préparatifs de la Conférence de Paris sur le climat", a par conséquent déclaré le secrétaire général.

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