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Ali Bongo sur Europe 1 : «Le Gabon est éternel, mais moi je passerai»
Publié le mercredi 16 septembre 2015   |  Gabon Review


Le
© Présidence par DR
Le président Ali Bongo Ondimba inaugure le pont sur la Banio à Mayumba


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En visite en France, le président de la République a répondu aux questions de Jean-Pierre Elkabbach. Au menu : la succession Omar Bongo Ondimba, les liens entre sa personne et l’Etat et la dernière interpellation de son directeur de cabinet notamment.

Le 14 septembre courant, le président de la République a été reçu par son homologue français avec qui il évoqué les sujets d’intérêt partagé. Au-delà de ces échanges, Ali Bongo s’est, mainte fois, prêté aux questions des journalistes, notamment à sa sortie de l’Elysée, mais aussi au micro de Jean-Pierre Elkabbach, l’intervieweur politique d’Europe 1. Ainsi, dans la fameuse dans la Matinale d’Europe 1, il a été amené à parler de son intention de léguer une partie de son héritage à la jeunesse, de la succession Omar Bongo Ondimba et de la récente interpellation de Maixent Accrombessi.

A la question de savoir quand va-t-il passer de la promesse aux actes s’agissant du transfert de sa part d’héritage, Ali Bongo a répondu : «Mais je suis déjà passé aux actes. La propriété à Libreville a déjà été transféré à l’Etat». «La République gabonaise, ce n’est pas moi. C’est un ensemble d’institutions. J’ai transféré parce que si c’était moi, j’aurai gardé cette propriété pour moi», a-t-il poursuivi, soulignant qu’il ne s’agit pas d’un «leurre» puisqu’il a déjà transféré les titres fonciers à l’Etat. S’agissant des hôtels particuliers appartenant à Omar Bongo Ondimba dans les 7e et 8e arrondissements de Paris, le président de la République a expliqué que les démarches sont en cours. «Cela ne veut-il pas dire que vous rendez d’une certaine façon aux Gabonais une part de ce qui leur a été pris ?», a interrogé Jean-Pierre Elkabbach. «Non ! Ce n’est pas du tout cela. Je veux partager avec les Gabonais ce dont moi j’ai bénéficié. Et ce que j’ai commencé à faire pour les Gabonais, j’ai d’abord commencé à le faire pour mes frères et sœurs», a-t-il répondu.

Si le journaliste français s’est lancé dans une sorte d’inventaire du patrimoine d’Omar Bongo Ondimba, Ali Bongo a expliqué qu’il y a sans doute une part de vérité mais surtout trop d’exagération. Dans la foulée, il a dit devoir dissocier sa personne de l’Etat. «Aujourd’hui, je suis de passage. Je gère les intérêts, au mieux, de la République gabonaise. Le Gabon est éternel, mais moi je passerai», a-t-il lancé, avant d’affirmer que le don d’une partie de son héritage n’a pas de visées électoralistes. «C’est totalement ridicule», a-t-il dit, affirmant que le peuple a la mémoire courte et que si tel était son dessein, il aurait fait ces dons à trois voire deux mois de la prochaine élection présidentielle.

Concernant les Biens mal acquis (BMA), le président de la République a estimé qu’il s’agit d’une «affaire politique». Pour lui, la justice est instrumentalisée à des fins politiques. «Après les belles déclarations, ça fait huit ans que cela dure et ceux qui sont venus en premier soulever ce problème n’ont jamais apporté de preuves», a-t-il asséné. Revenant sur sa phrase «on a voulu humilier le Gabon», concernant l’arrestation de Maixent Accrombéssi à Paris, il a expliqué qu’il y avait d’autres manières d’amener son directeur de cabinet à venir s’exprimer. Précisant tout de même qu’il n’entendait pas s’immiscer dans les procédures de justice, Ali Bongo a déclaré être «confiant» quant à la suite de cette affaire qui a amené son directeur de cabinet, Maixent Accrombessi, a être placé en garde à vue le 3 août à Paris dans le cadre d’une enquête sur l’attribution à une entreprise française d’un marché public au Gabon.

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