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Affaire Accrombessi : On a voulu humilier le Gabon (Ali Bongo)
Publié le mardi 15 septembre 2015   |  Gabonactu.com


Maixent
© Autre presse par DR
Maixent Accrombessi, Directeur de cabinet du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba


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Libreville, Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba reçu lundi au palais de l’Elysée par son homologue François Hollande a déclaré au sortir de cette rencontre qu’on a voulu humilier le Gabon dans l’arrestation spectaculaire, le 3 août dernier, de son Directeur de cabinet, Maixent Accrombessi, à l’aéroport de Paris alors qu’il s’apprêtait à monter dans un avion pour le Gabon.

« On a voulu humilier le Gabon par la manière dont cette interpellation a été conduite », s’est indigné le numéro gabonais dans des propos diffusés par Radio France internationale (RFI).

« Alors que monsieur Accrombessi séjournait sur le territoire français depuis plusieurs semaines, on a attendu le dernier jour au moment où il prenait l’avion pour venir l’interpeller de manière particulière et qui relevait simplement de la politique spectacle », a dénoncé Ali Bongo Ondimba lors de cette première sortie en France depuis le déclenchement de cette affaire qui a noirci le ciel entre Paris et Libreville.

« Ce sur quoi nous nous sommes insurgés, c’est le caractère spectaculaire de son interpellation », a-t-il insisté regrettant à la fois ce qui s’est passé ce jour là.

« J’ai déjà indiqué sur cette question qu’il n’était pas question pour le Gabon d’entamer ou d’entraver le bon déroulement de la justice et j’ai toujours dit que Monsieur Accrombessi s’il avait reçu une convocation en bon et du forme aurait toujours été prêt à venir répondre aux questions », a-t-il ajouté parlant du fonds de l’affaire à l’origine de cette interpellation.

« Sur le dossier lui-même, je n’ai pas grand-chose à dire sinon simplement que nous sommes tout à fait confions que Monsieur Accrombessi n’a rien fait », a-t-il conclu.


Maixent Accrombessi a été interpellé puis placé en garde à vue à Nanterre par la police judiciaire de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), dans le cadre d’une enquête pour « corruption d’agent public étranger ».

La justice française cherche à savoir « s’il a perçu de l’argent de la société Marck », une entreprise française spécialisée dans la fabrication d’uniformes militaires « en échange de l’attribution d’un marché public de plusieurs millions d’euros au Gabon », selon une source proche du dossier, citée par l’AFP qui indique également qu’une enquête préliminaire avait été ouverte en 2007 par le parquet de Paris.

Libreville était très irrité par cet acte inamical frisant l’incident diplomatique.

Martin Safou

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