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Le président Bongo dénonce une tentative "d’humilier le Gabon" après la brève interpellation d’un proche en France
Publié le lundi 14 septembre 2015   |  AFP


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© Autre presse par DR
Flux migratoires : Ali Bongo Ondimba pour une rencontre Afrique-Europe


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Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a dénoncé lundi une tentative "d'humilier le Gabon" après la brève interpellation de son directeur de cabinet début août à Paris, soupçonné par la justice d'avoir perçu illégalement de l'argent d'une entreprise française.

"Nous disons qu'on a voulu humilier le Gabon par la manière dont cette intervention a été conduite", a déclaré M. Bongo sur le perron de l'Elysée, à l'issue d'un entretien avec son homologue français François Hollande.

Maixent Accrombessi, influent directeur de cabinet du chef de l'Etat gabonais, avait été arrêté le 4 août par la police française, alors qu'il séjournait à Paris.

Relâché pour des raisons d'immunité diplomatique après quelques heures de garde à vue, il était ensuite rentré à Libreville. La justice française le soupçonne de corruption dans l'attribution, fin 2005, d'un marché public de sept millions d'euros au Gabon au groupe Marck, spécialisé dans la fabrication d'uniformes militaires, alors qu'il était un collaborateur de M. Bongo, ministre de la Défense à l'époque.

"M. Acrombessi, s'il avait reçu une convocation en bonne et due forme, aurait toujours été prêt à venir répondre aux questions", des enquêteurs français, a expliqué le président gabonais, qui a dit s'être "insurgé" contre cette arrestation.

"Alors que M. Acrombessi séjournait sur le territoire français depuis plusieurs semaines, on a attendu le dernier jour (de son séjour), au moment où il prenait l'avion, pour venir l'interpeller de manière particulière qui relevait simplement de la politique spectacle", a-t-il fustigé.

"Nous disons que l'on a voulu humilier le Gabon par la manière dont cette intervention a été conduite", a commenté M. Bongo, assurant "qu'il n'était pas question pour le Gabon d'entraver le bon déroulement de la justice".

Dans un communiqué publié peu après l'entretien de MM. Bongo et Hollande, la présidence gabonaise a indiqué que "les deux Chefs d’Etat ont évoqué les sujets qui occultent la bonne qualité des relations franco-gabonaises".

"Le président gabonais a insisté pour que tout soit mis en oeuvre pour décomplexer définitivement les relations entre les deux pays", selon ce communiqué.

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