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Vivre ensemble : Jeune Afrique suscite la colère des Gabonais
Publié le vendredi 4 septembre 2015   |  Gabon Review




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A la suite de la publication, le 30 août dernier, de son numéro titré «Les Gabonais sont-ils racistes ?», l’hebdomadaire panafricain s’est attiré les foudres des organisations de la société civile.


A la suite de la publication, le 30 août dernier, de son numéro titré «Les Gabonais sont-ils racistes ?», l’hebdomadaire panafricain s’est attiré les foudres des organisations de la société civile.

C’est le moins qu’on puisse dire : la Une de Jeune Afrique sur le racisme et à la xénophobie au Gabon n’a pas plu à grand monde. Pour certains, l’hebdomadaire panafricain est tombé dans une sorte de dénigrement dont les mobiles réels sont inconnus. Au-delà des supputations, l’angle choisi a suscité l’ire de plusieurs organisations de la société civile, à l’instar du Conseil des Gabonais de France (CGF), qui a jugé «inapproprié» la démarche de notre confrère. «Le Conseil des Gabonais de France qui se joint au sentiment généralement partagé par toute la communauté gabonaise de France est choqué par ces propos subversifs, insultants et discourtois envers le peuple gabonais», a fait savoir l’organisation le 2 septembre dernier sur son site internet. Pour le CGF, qui n’a pas manqué l’occasion de rappeler aux responsables de Jeune Afrique, notamment à son fondateur Béchir Ben Yahmed, les injustices subies par des Africains noirs en Tunisie, son pays d’origine, le média devrait s’intéresser davantage au racisme et à la xénophobie au Maghreb. «Lorsqu’un Etat traverse encore les tartares de l’obscurantisme, il est mal venu de donner des leçons de tolérance interculturelle. En la matière les Gabonais n’ont pas besoin de leçons», a donné à lire l’organisation, avant de trancher : «Jeune Afrique devrait s’interroger très sérieusement sur les errements de l’Etat islamique tunisien et ses difficultés à négocier avec ses «démons» intérieurs.»

Peu convaincu par le style et la manière d’aborder la question, Marc Ona Essangui, dans un post sur sa page Facebook, a tenu à répondre à l’hebdomadaire, non sans indexer nommément l’auteur de l’article : «Non Georges Dougueli, les Gabonais ne sont pas racistes mais plutôt ceux qui ont inspiré cet article !» Pour le secrétaire exécutif de Brainforest, qui a choisi l’anaphore, «si les Gabonais étaient racistes», ça se saurait. D’autant que les faits attestent du contraire. «Les Gabonais sont attachés à leur terre comme les Camerounais, les Congolais, les Français, les Américains», lance-t-il.

Alors que l’article de Jeune Afrique, comme commandé, est illustré par une photo d’une manifestation contre Maixent Accrombessi et va jusqu’à généraliser le phénomène à tous les Béninois vivant au Gabon, Marc Ona Essangui affirme que le directeur de cabinet du président de la République est seul responsable de ses déboires. «Je vous l’apprends aujourd’hui, la communauté béninoise se sent en insécurité au Gabon, non pas à cause de la supposée xénophobie des Gabonais que les sbires du palais du bord de mer vous inspirent, mais plutôt à cause des frasques d’un Accrombessi ingrat (venu dans les bagages d’André Mba Obame) qui n’a aucun respect pour le pays, qui a été si généreux envers lui, transformant un petit agent immobilier des banlieues parisiennes en puissant directeur de cabinet du président de la République gabonaise. Il n’y a qu’au Bongoland que de tels miracles s’opèrent, et s’en offusquer fait de nous désormais des xénophobes !», s’emporte-t-il. Cette affaire n’a décidément pas fini de faire couler encre et salive.

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