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Du rififi dans la succession Omar-Bongo : Les enfants d’Edith Lucie lèvent le doigt
Publié le vendredi 4 septembre 2015   |  Gabon Review


El
© Autre presse par DR
El Hadj Omar Bongo Ondimba


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Les deux hôtels particuliers parisiens cités le 17 août dernier par Ali Bongo dans l’ensemble des biens offerts à l’Etat gabonais pour servir à des missions diplomatiques et culturelles pourraient susciter quelques soucis chez le président de la République : les deux enfants d’Omar Bongo, nés de son union avec Edith Lucie, se disent propriétaires de ces biens, et semblent n’avoir pas été consultés par leur frère aîné Ali Bongo.

Selon le média électronique d’informations confidentielles La Lettre du Continent, généralement bien informée sur les relations Gabon-Congo, Yacine Queenie et Omar Denis Bongo Ondimba, les deux enfants Bongo-Sassou, se seraient étonnés de l’annonce faite par Ali Bongo, lors de son allocution du 17 août dernier, de céder à l’Etat gabonais ces deux biens immobiliers. Le chef de l’Etat avait en effet affirmé avoir consulté l’ensemble des héritiers d’Omar Bongo pour la cession au Gabon de ces deux hôtels particuliers, mais si l’on en croit la lettre d’information sus-citée, il y aurait des sons de cloches différents.

La réaction de Yacine Queenie et Omar Denis Junior en a surpris plus d’un dans l’opinion, car, dans les salons feutrés de Libreville, on évoquait beaucoup plus la résidence du Camp de Gaulle comme propriété offerte à Edith Lucie Bongo par son époux ; d’où son appellation familière «Oyo». Par «Oyo» -ville du Nord du Congo où serait née Edith Lucie Sassou Nguesso – les observateurs avaient pensé que cette résidence avait été offerte par Omar Bongo à son épouse Edith Lucie. D’ailleurs, les cousines, neveux et nièces venues du Congo y habitaient pendant que le couple présidentiel, lui, résidait au palais du bord de mer où à La Sablière.

Apprendre que les deux enfants d’Omar et d’Edith-Lucie Bongo revendiquaient la propriété des deux hôtels particuliers situés dans le 6ème et le 7ème arrondissements de la capitale française a quelque peu surpris certains observateurs. Ce qui montre, à l’évidence, que la succession Omar-Bongo pourrait encore durer quelques années avant son épilogue, et que, surtout, on n’en connaît que très peu les biens immobiliers y figurant, et ceux qui ont été offerts par Omar Bongo, de son vivant, à de tierces personnes.

Connaissant la réserve et le sens de la discrétion des enfants d’Edith Lucie Bongo, on peut penser que leur réaction rapportée par des médias est la conséquence de certaines décisions inappropriées annoncées par l’un des légataires universels de cet héritage. Il n’y a donc pas que la fille issue de la liaison entre Omar Bongo et Chantal Myboto qui conteste cette décision.

Ali Bongo a donc, à ce qu’il semble, fait une annonce un peu précipitée sur ces dons à l’Etat et à la jeunesse du Gabon. Était-ce pour éteindre l’affaire Accrombessi-Justice française et de divertir l’opinion ? Beaucoup d’observateurs, comme La Lettre du Continent, le pensent. Une chose apparaît de plus en plus certaine : les annonces de cession ont été faites avec légèreté et insouciance.

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