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Accusé de parti pris, Andy Roland Nziengui Nziengui se défend
Publié le jeudi 3 septembre 2015   |  Gabon Review


Andy
© Autre presse par DR
Andy Nziengui Nziengui, vice-président de l’Union panafricaine de la Jeunesse


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Accusé de faire le jeu du pouvoir, le président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) se défend d’être au service du Parti démocratique gabonais (PDG).

Andy Roland Nziengui Nziengui fait-il partie de la multitude de propagandistes qui pullulent au Parti démocratique gabonais (PDG) ? Si nul ne peut prétendre répondre par l’affirmative, il n’en demeure pas moins que la question se pose. Très actif, avec pour seul leitmotiv, la promotion de la jeunesse, ce diplômé de l’Académie franco-américaine de management (Afram) est très visible sur la scène médiatique, et son nom, n’en déplaise aux contempteurs, semble avoir un certain poids dans les organisations internationales accréditées au Gabon, notamment celles affiliée à l’Organisation des Nations-unies (Onu). Mais depuis son arrivée à la tête du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), «le vrai visage d’Andy Nziengui est désormais bien visible», lance un jeune, pour qui le président du CNJG, qui tiendrait son poste de sa proximité avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, serait en réalité «un pion du pouvoir, qui l’utilise pour gagner la confiance des jeunes et les rallier à sa cause». Ses discours souvent agrémentés de citations philosophiques et au ton enjoué et bienveillant en font-ils un partisan ? La conclusion ne serait que trop hâtive.

Pourtant, si ses combats pour l’intégration de la jeunesse dans la lutte pour le développement et la responsabilité citoyenne sont fort appréciables, il reste que l’engagement du CNJG en vient à dérouter plus d’un. De sa tentative de désamorcer les tensions au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) à ses nombreuses participations aux évènements organisés par la société civile ou ceux initiés par des organisations politiquement engagées, en passant par des réunions avec des organisations syndicales, tout ceci fait beaucoup voire beaucoup trop. Pas étonnant que lors de la Fête nationale de la jeunesse, en mai dernier à Lambaréné, la seule exhortation faite à Ali Bongo ait été d’«ériger le Conseil national de la jeunesse en une institution à part entière, doté d’un budget de fonctionnement afin de garantir son autonomie», alors que la question du chômage, qui frappe encore des centaines jeunes, ou les grèves à répétition dans le secteur de l’éduction, eurent été, à n’en point douter, les seules questions véritablement importantes à aborder. Mais il a certainement raison : le CNJG a beaucoup trop à faire. Pour cela, il lui faut des fonds.

Au sujet de ses accointances avec le pouvoir en place, Andy Roland Nziengui Nziengui nie tout en bloc. Pour lui son seul objectif reste «l’implication des jeunes dans le processus de mise en place des stratégies de développement du pays». «Nous ne caressons pas le pouvoir dans le sens du poil. Pour nous le pouvoir est un des nombreux partenaires avec lesquels nous travaillons», a-t-il récemment expliqué, avant de poursuivre : «Nous sommes un organe consultatif du gouvernement qui, depuis que nous exerçons une certaine pression sur lui, ne mène plus aucune action sans consulter le CNJG, notamment lorsque ces actions impactent les jeunes. Il y a peut-être un retard dans l’application de certaines décisions, mais nous y travaillons, et ceci comme des partenaires et non en tant qu’adversaires».

Pour le président du CNJG, on lui ferait donc un procès injuste en pensant qu’il travaille de façon voilée pour le PDG. «Ce procès est souvent fait par des gens qui ignorent les véritables missions du Conseil national de la jeunesse du Gabon. Or, autant nous travaillons avec des jeunes de l’opposition, qui se font passer pour des leadeurs étudiants, autant nous faisons de même avec les jeunes des partis de la majorité, sans aucun parti pris», s’est-il justifié, quelque peu courroucé. A chacun de se faire son opinion…

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