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Dialogue inclusif : Michaëlle Jean prend acte
Publié le mardi 1 septembre 2015   |  Gabon Review


La
© Autre presse par DR
La secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean


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Le Secrétaire général (SG) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF a échangé, le 29 août 2015, avec les responsables politiques nationaux sur le climat général.

En marge de sa participation au NYFA, la Secrétaire générale de l’OIF a eu des échanges avec les responsables des institutions nationales. Il s’est, en grande partie, agi de discuter de l’évolution du climat politique en vue de sortir des blocages à l’origine de nombreuses revendications et contestations.

Après des rencontres avec l’opposition, Michaëlle Jean a rencontré la majorité. Lors de cette rencontre, le porte-parole de la majorité a présenté la Charte qui organise le fonctionnement de ce groupe. Il est revenu sur le l’intérêt général, le dialogue, la paix, l’unité, la solidarité nationale, la justice sociale et la tolérance. Au-delà, Guy Christian Mavioga a rappelé que leur rôle est de participer à la mise en œuvre du projet de société du président de la République dont la déclinaison est faite dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Autrement dit, ils recherchent la promotion de la bonne gouvernance, d’une économie devant favoriser le développement durable et équilibré, la consolidation et le respect de l’Etat de droit. Des valeurs devant aboutir à l’amélioration du cadre et des conditions de vie des Gabonais.

Le porte-parole de la majorité a exhorté tous les acteurs politiques et de la société civile à respecter l’Etat de droit. Pour lui, aucun Etat ne peut fonctionner sans institution et sans loi. Guy Christian Mavioga a parlé des efforts en vue de futures élections libres, filables, démocratiques et surtout transparentes. A propos du Conseil national de la démocratie (CND), il a estimé, selon L’Union du 31 août 2015, que la participation d’une quarantaine de partis politiques, tant de l’opposition que de la majorité, à la première session plénière revient à dire que «le CND constitue un cadre juridique et légal approprié et dégagé de tout a priori pour que tous les acteurs politiques s’y retrouvent et débattent sans tabou, sans discrimination politique et sans complaisance des problèmes politiques et de développement du Gabon».

Une compréhension battue en brèche par le Front de l’Opposition pour l’alternance et l’Union des forces pour l’alternance (UFA) dans un communiqué conjoint signé par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou et Pierre Claver Maganga Moussavou, «Evoqué parmi d’autres, au titres des institutions pouvant accueillir cette rencontre, le CND a vite montré des limites objectives à l’épreuves pratiques», disent-ils en citant des limites d’ordre institutionnel, opérationnel et éthique. En une phrase, le SG de l’OIF a résumé ces rencontres : «J’ai pris beaucoup de notes et j’ai compris que la tenue d’un dialogue est une demande pressante», a-t-elle déclaré.

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