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Au sujet de son héritage, Ali Bongo «laisse à chacun la responsabilité de ses commentaires»
Publié le mardi 1 septembre 2015   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le chef de l`Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba


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Interrogé sur sa décision de léguer sa part d’héritage à la jeunesse, le président de la République a tenu à minimiser les commentaires suscités par cette annonce.


Plusieurs jours après l’annonce de son intention de renoncer à sa part de l’héritage, le président de la République a officiellement commenté cette décision. C’était à la faveur d’une interview accordée au titre Les Echos, en marge du New-York Forum Africa (Nyfa), rebaptisé pour l’occasion Libreville Africa Forum. «Je laisse à chacun la responsabilité de ses commentaires puisque l’héritage n’est toujours pas réglé. Cela fait six ans que nous vivons sans. J’envisageais cette décision depuis longtemps mais il me manquait des informations», a-t-il dit, précisant que d’autres réponses seront apportées. «Contrairement à ce que j’ai entendu ici ou là, ma décision ne consiste pas à tourner le dos à mon père ou à sa politique, puisque pour lui la jeunesse a toujours été sacrée et que, précisément, je donne ma part pour qu’elle profite à l’effort de formation du pays, lequel est non négligeable, avec 12 % du budget de l’Etat consacré à l’éducation», a-t-il ajouté.

Dans son discours à la nation, le 17 août dernier, le président de la République a évoqué le transfert à une fondation des revenus tirés de sa part d’héritage. Mais, il n’a nullement fait allusion au patrimoine dont le montant exact reste imprécis. S’il a cité deux hôtels particuliers à Paris et un terrain à Libreville, les listes établies à partir d’enquêtes de la justice française font état de plus d’une trentaine d’appartements en France, de comptes en banque, de terrains au Gabon, d’actions…Ce à quoi Ali Bongo a répondu : «Je n’ai parlé que de ce qui me concerne, de ce qui me revient personnellement. Pour ce qui est des listes qui circulent dans la presse internationale, qui mélange tout, le patrimoine personnel et d’autres appartenant à l’Etat, assorties de montants fantaisistes, je les conteste formellement», ajoutant : «Nous aurons l’occasion de revenir là-dessus».

Dans tous les cas, nombre d’observateurs estiment que la décision du président de la République, en plus d’être inopportune, pourrait bien être source de conflit au sein de sa famille. Une issue balayée du revers de la main par Ali Bongo qui se veut confiant. «Souffrez que je prétende mieux connaître mes frères et sœurs que vous. Je lis ici et là des commentaires, mais que chacun gère sa famille. Laissez-moi gérer la mienne. Je ne vois pas pourquoi ma décision en tant que colégataire universel déboucherait sur des recours juridiques», a-t-il tranché.

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