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Transfert du legs d’Ali Bongo : Le gouvernement s’active
Publié le mercredi 26 aout 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Transfert du legs d’Ali Bongo : Le gouvernement s’active


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Si une bonne partie du legs du président de la République à la jeunesse est lié à l’affaire dite des «Biens mal acquis», au Gabon, peu porté sur la question, un comité de suivi des modalités de transfert de ce patrimoine vient d’être mis sur pieds.

Alors même que rien ne permet de dire si la totalité du patrimoine léguée par le président de la République à la jeunesse est exempte de vérifications par la justice française, dans le cadre de l’affaire dite des «Biens mal acquis», dans laquelle sont cités Omar Bongo Ondimba et d’autres chefs d’Etat de la sous-région, au Gabon, l’on s’empresse sur les modalités de transfert de ce «cadeau», jugé «inespéré» et bienvenu par certains. Sur des directives d’Ali Bongo lui-même, et pour une meilleure gestion du patrimoine qu’il dit léguer, le gouvernement a jugé nécessaire de mettre en place un comité de suivi. Et la réunion dirigée, le 24 août dernier, par le ministre du Budget et des Comptes publics avait pour objectif de parer au plus pressé. Comme pour nier le fait que ce patrimoine, à en croire certains, apparaît plus comme «un poison» qu’une restitution des biens appartenant aux Gabonais.

Ainsi, pour Christian Magnagna, qui aurait récemment reçu d’Ali Bongo une correspondance pour confirmer sa volonté de léguer sa part d’héritage personnel, en plus de certains biens immobiliers, l’occasion semblait toute trouvée pour montrer aux Gabonais que le président de la République fait ce qu’il dit. Aussi, s’est-il entouré de quelques responsables chargés de la gestion du patrimoine national à la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), des représentants de l’Agence judiciaire de l’Etat (AJE), ceux de l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC). But : «Examiner les modalités juridiques relatives à la matérialisation de l’initiative présidentielle», fait savoir le quotidien L’Union (n°11911). Un empressement qui cache mal qu’en réalité, la résidence du Camp de Gaulle à Libreville, les deux hôtels particuliers de Paris en France, en plus des hypothétiques sommes d’argent qui reviendraient à l’héritier d’Omar Bongo Ondimba ne sont que des appâts électoraux.

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