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Levée de rideau des assises nationales de la société civile Gabonaise
Publié le mardi 25 aout 2015   |  Autre presse


Le
© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo Ondimba donne le top départ des assises nationales de la fiscalité
Jeudi 26 mars 2015. Alibreville. Les locaux du stade de l’Amitié sino-gabonaise ont accueilli le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’ouverture des premières assises nationales de la fiscalité.


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Les travaux de réflexion autour des assises nationales de la société civile gabonaise pour une alternance démocratique - opposée au régime d’Ali Bongo et du système politique au pouvoir depuis 1967 - se sont ouverts ce lundi à la chambre de commerce de Libreville.

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« Le but de ce forum est de permettre une large discussion autour de la problématique de la gouvernance dans notre pays et une analyse profonde des demandes sans cesse croissantes de la population gabonaise en matière politique, économique et sociale », précisent les organisateurs de l’événement, présidé par Albert Ondo Ossa, professeur d’économie, ancien ministre d’Omar Bongo et ex-candidat à la présidentielle de 2009.

Parmi les participants on note, entre autres, Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), le rappeur Lord Ekomi Ndong et Marc Ona Essangui, fondateur de l’association environnementale Brainforest et auteur d’un mémorandum sur la situation du Gabon transmis en mars dernier à Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de François Hollande.

« La dernière réunion de mise au point du comité d’organisation des assises démocratiques nationales de la société civile au eu lieu samedi matin au siège de BRAINTFOREST autour de son président Marc Ona Essangui et son vice-président Marcel Libama », a annoncé Marcel Libama.

« Ces Assises seront un acte de courage, celui de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire échos, de notre âme, de notre bouche et de nos mains, aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques » c’est ce courage-là devenu trop rare dans notre pays qu’il nous faut retrouver et réanimer au cour de ces Assises. Celui de dire NON à la situation actuelle de notre Gabon », résume M. Libama.

Fortes d’un constat sur la crise protéiforme traversée par le Gabon, les parties prenantes visent à « mobiliser les forces vives de la société civile dans toutes les composantes aux fins de création d’une plateforme d’action commune dans la perspective d’un Gabon Nouveau ».

Selon Marc Ona, ces assises qui prennent fin le 26 août prochain, verront la participation des activistes sénégalais de "Y en a Marre" et des burkinabé du "Balai Citoyen" ainsi que d’autres partenaires internationaux. L’objectif, à en croire M. Ona, est de « formuler un nouveau Gabon débarrassé de la dictature ».

Avec Gabon Actu
« Nous sommes tous réunis pour les premières assises nationales et démocratiques de la société civile libre, qui marquent un tournant essentiel de l’évolution démocratique de notre espace pour les prochaines décennies ; décennies au cours desquelles l’Afrique francophone, d’une manière générale, et notre pays en particulier, doivent rompre avec le passé pour se tourner résolument vers l’avenir. Malheureusement, l’avenir apparaît aujourd’hui bien sombre pour notre pays le Gabon, malgré les déclarations et les statistiques officielles, en raison précisément de la gouvernance opaque, approximative, hasardeuse, inadaptée et caduque de notre Etat » a affirmé le Pr Ondo Ossa.

Tout en relevant : « En effet, la gouvernance actuelle du Gabon relève en grande partie d’un autre temps et procède d’un modèle éculé, parce qu’elle n’intègre ni la nouvelle configuration du monde, ni les mutations en cours aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Elle nous ramène à l’ordre ancien, où le pouvoir était monolithique et où les décisions relevaient de l’avis du seul pouvoir politique. Le chef de l’exécutif se levait un matin pour dicter que chacun se penche à gauche et il en était ainsi. Il se réveillait le lendemain pour recommander le contraire et tout le monde marchait, mieux applaudissait ».

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