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Leadership jeune : Maggaly Nguema, ambassadeur de bonne volonté de l’UNFPA.
Publié le mercredi 19 aout 2015   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping dans le Woleu-NtemLeadership jeune : Maggaly Nguema, ambassadeur de bonne volonté de l’UNFPA.


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Nommée ambassadeur de bonne volonté du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) à la faveur de la dernière célébration de la Journée internationale de la jeunesse, Maggaly Nguema, Miss Cemac, appelle les jeunes Africains, particulièrement les jeunes femmes, à imposer leur leadership. Ambassadeur est un titre influent, que les jeunes ne reçoivent pas très souvent. Mais aujourd’hui cette distinction est une preuve que la valeur n’attend point le nombre d’années. Le travail et la détermination sont toujours récompensés peu importe les délais.

En tant que Miss Cemac, même si ce n’est pas le critère qui m’a valu cet honneur, je reçois ce diplôme comme un signe de reconnaissance et je remercie l’UNFPA pour cette démonstration de confiance.

Comment comptez-vous mettre à contribution cette distinction ?

Je travaille actuellement sur un programme d’aide et d’accompagnement pour les jeunes. Il s’agit d’un processus d’accompagnement visant à éveiller les passions et découvrir les talents de nos jeunes (diplômés ou pas). Processus qui permettra également de promouvoir la culture africaine à travers l’art. Tout cela est dit d’une manière brève car nous comptons revenir vers vous une fois que le projet sera rendu officiel.

Célébrée cette année sous le thème de l’engagement civique des jeunes, comment appréhendez-vous cet appel des Nations-Unies ?

Je pense que cet appel de l’UNFPA est tout simplement une manière de solliciter plus d’engagement de la part des jeunes. En tant que Jeune Leader, je dois être un exemple d’engagement pour mes frères et il est important que la jeunesse soit au cœur des décisions. D’où cette volonté de réfléchir avec des jeunes afin que ces derniers participent aux progrès sociaux et économiques de leur environnement. Cela crée un échange intergénérationnel pour des actions aussi dynamiques que sages.

Quel serait votre message à l’endroit des jeunes filles et femmes du continent, et de la sous-région en particulier, pour lesquelles vous êtes un modèle ?

Je dirai à toutes ces jeunes femmes que nous sommes dans la décennie de la Femme Africaine. Cette décennie met un accent particulier sur les conditions de vie difficiles de la femme en Afrique mais devrait aussi être un temps de prise de conscience et d’engagement pour chacune de nous.

La réalisation commence par la prise de décision, aucun rêve n’est trop grand pour être réalisé. N’ayons pas peur de partager nos idées, ne soyons plus spectatrices de l’évolution et du changement, soyons plutôt actrices cette évolution et ce changement.

Le président du Conseil national de la jeunesse du Gabon a dit durant la dernière Journée internationale de la jeunesse : «Il existe trois types de jeunes: ceux qui font qu’il se passe quelque chose, ceux qui regardent ce qui se passe et ceux qui demandent ce qui s’est passé.» A quelle catégorie de jeunes voulez-vous appartenir? A quelle catégorie de jeunes devons nous appartenir?

Nous avons le choix. Cela ne signifie pas que nous devons toutes être des Ambassadeurs, cela signifie simplement que nous devons quotidiennement nous acquitter de nos devoirs et droits citoyens, politiques et sociaux. Cela signifie surtout que nous devons apprendre à devenir meilleures qu’hier dans les domaines d’exercice qui sont les nôtres.

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