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    La CNAMGS bras séculier de l’Etat en matière sociale
    Publié le mercredi 12 aout 2015   |  Nouvelles du Gabon


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    © Autre presse par DR
    Le directeur général de la Caisse d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), le Pr Michel Mboussou


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    Libreville - Depuis plusieurs mois le Pr Michel Mboussou, Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) fait l’objet d’une cabale médiatique orchestrée par des personnes de mauvaise foi et sous informées sur les mécanismes et la politique managériale de ces dirigeants.

    Afin d’éclairer l’opinion nationale et internationale, nous avons recueillie pour vous quelques réponses sur le fonctionnement actuel de la CNAMGS chargée de la mise en œuvre de la politique sociale de l’Etat.

    Crée le 21 août 2007 par le Gouvernement par Ordonnance n° 022/PR/2007 instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République gabonaise, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) a pour mission de couvrir les frais de santé des chômeurs, des paysans, des travailleurs indépendants, des indigents et ceux qui sont exclus des organises déjà existants.

    Sa priorité est de : fournir une assurance maladie aux Gabonais économiquement faibles (GEF) en premier lieu. Elle a ensuite étendu sa couverture aux autres catégories de populations, les fonctionnaires, les salariés du privé et parapublic. En 2007 le cadre juridique se met en place avec les décrets d’application fixant le taux de l’assiette des cotisations et le plafond des salaires soumis à la cotisation desdits salariés. Il en est de même de la définition du statut GEF, du panier de soins, c'est-à-dire les prestations accessibles, et des modalités conventionnements des unités sanitaires et pharmaceutiques.

    Cette prise en charge comprend des actes médicaux suivants :

    - La consultation ;

    - Les examens médicaux et paramédicaux ;

    - Les soins à administrer ;

    - Les actes chirurgicaux ;

    - Le transport médicalisé ;

    - La mise ne observation ou en hospitalisation ;

    Ceci a permis à cette structure de rentrer de pleins pieds dans ses missions régaliennes assignées par l’Etat.

    Plusieurs centres d’immatriculations ont été répartis sur l’ensemble du territoire national, équipés d’un matériel informatique performant utile à l’immatriculation des GEF (appareil photo numérique, capteur d’empreinte, ordinateur portable, logiciel d’enrôlement, etc.). En 2014, l’on dénombre plus de 874 940 assurés ainsi que 318 conventionnements des unités sanitaires.

    Après cette phase, l’immatriculé se voit doté d’une carte d’assurée lui permettant d’accéder aux différentes prestations couvertes par la CNAMGS à savoir, outre les actes médicaux déjà évoqués supra viennent s’ajouter le paiement des allocations familiales, la prime de rentrée scolaire ainsi que la layette pour les filles mères de la catégorie des GEF.

    La CNAMGS a mis sur pied des nouvelles stratégies pour lutter contre la fraude, la surconsommation, sur-prescription, bref, tout cas de fraudes ou de doublons de la part des gabonais économiquement faibles (GEF) « Nous faisons aujourd’hui des documents de paiement avec la photo couleur de la personne, donc quand vous payez, vous ne pouvez plus vous tromper. Une personne ne peut pas venir à la place de quelqu’un d’autre. Après avoir touché ses allocations, le GEF signe sur un document qui emporte avec lui et nous nous gardons le double du document. Les agents veillent au bon grain », a indiqué Michel Mboussou, DG de la CNAMGS.

    Il en est de même du système de suivi mis en place un meilleur contrôle des opérations de paiement des allocations familiales : En effet « la personne qui donne le titre n’est pas celle qui procède au paiement sur le terrain. Dans chaque équipe nous avons des contrôleurs financiers qui interrogent en même temps l’ordinateur pour garantir la transparence. Lorsqu’on a fini le paiement et qu’il y’a un reliquat sur la somme décaissée, le contrôleur financier établit le procès-verbal après rapprochement des listes des ayant droits. S’il arrive qu’on est des doublons cet argent est reversé dans les caisses de la CNAMGS. Actuellement, nous avons des reliquats suite aux paiements des allocations familiales (GEF) de toutes les campagnes au trésor de l’ordre d’un milliard.

    Le contexte économique du pays dû à la chute du prix du baril de pétrole et les priorités de l’Etat, ont engendrés quelques difficultés de fonctionnement à la CNAMGS « Aujourd’hui à cause des difficultés de trésorerie, l’Etat ne peut plus décaisser 5 milliards d’un seul coup. Qu’est-ce qu’on fait ? Au fur et à mesure que l’on nous donne un peu d’argent nous procédons au paiement des allocations familles province par province en étant plus rigoureux pour assainir nos finances. Nous avons même commencé à bancarisé les paiements pour les personnes qui disposent d’un compte bancaire. »

    Contrôle de ressources

    Pour une meilleure gestion des ressources mises à la disposition par les partenaires (Etat, Employeurs et salariés), nous avons ,mis en place des mécanismes internes de contrôle et de traçabilité des ressources à l’instar de l’audit interne, contrôle de gestion, contrôle budgétaire et centrale des engagements et d’ordonnancement. D’autres parts, la loi nous exige de mettre certains documents comptables et financiers à l’appréciation des auditeurs externes (Commissaires aux comptes, Cour des comptes et la conférence internationale de prévoyance sociale (CIPRES). Tous ces organes participent à donner quitus de la bonne gouvernance de l’institution par les dirigeants »

    Sources de financement et organisation

    Concernant les sources de financement de la CNAMGS, le Pr Michel Mbousou affirme « qu’il existe trois fonds distincts et indépendants chacun, et chaque fonds a ses sources de financement. Le fonds d’assurance maladie des agents publics de l’État (F2) et celui des salariés du secteur privé et parapublic (F1) sont alimentés par les cotisations sociales des employeurs et des travailleurs desdits fonds.

    Le fonds de garantie social des gabonais économiquement faibles (F3à est alimenté par les taxes affectées dites redevances obligatoires à l’assurance maladie (ROAM) tirée sur le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie mobile à la hauteur de 10 % ainsi sur les transferts d’argent hors CEMAC à la hauteur de 1,5%. Si cette manne a permis dans un premier temps à la CNAMGS de renflouer considérablement ses caisses et de couvrir les dépenses techniques des GEF, mais avec l’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les choses semblent désormais moins reluisantes, pour cause les appels peuvent se faire par le biais de Skype et biens d’autres applications. C’est dire qu’en l’absence d’autres ressources de financement complémentaire, la tendance et la dégradation et d’équilibre de ce fonds va s’accentuer.

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