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Gabon : La République des ingrats ?
Publié le mercredi 12 aout 2015   |  Gabon Libre




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« On vous connaît » a chanté Joséphine NKAMA alias Patience DABANY en 2010. Véritable pamphlet musical contre ceux et celles qu’elle qualifie dans la foulée de menteurs, voleurs, assassins, sorciers, diviseurs, calomniateurs, escrocs… Dans le fond, cette composition soulève une problématique plus générale qui est celle de l’INGRATITUDE en terre gabonaise. Sommes-nous décidément dans une République d’ingrats ?

Ali BONGO, présumé fils adoptif d’El Hadj Omar Bongo Ondimba, coupable de faits d’ingratitude contre le Gabon, le PDG et contre ceux qui l’ont permis d’accéder au pouvoir ? Maixent Accrombessi Nkani, « le chauffeur béninois d’Ali » ingrat envers André MBA OBAME et envers le peuple gabonais? Alain-Claude BILIE Bi NZE, fils ingrat du Père Paul MBA ABESSOLE? Régis Immongault contre Paulette Missambo ? Jean Ping et ses amis de l’opposition, ingrats contre le système Bongo-PDG ? Mouvement Héritage et Modernité, une bande d’ingrats envers le PDG ? La liste des présumés cas d’ingratitude est longue, vous pouvez la compléter à loisir.

En règle générale, qu’est-ce que l’ingratitude ?

L’ingratitude apparente, involontaire, réelle, renversante, cruelle, noire, plate, sournoise ou féroce, selon les mots de Sand, est définie comme un grave comportement après une libéralité. En français facile, il s’agit d’un manque de reconnaissance grave après un bienfait. En droit civile, le délit d’ingratitude entraine des conséquences graves dont la révocation d’une donation et la perte des droits successoraux (ou quand l’héritier ingrat est devenu indigne). Les faits d’ingratitude vont de la diffamation anonyme à la tentative de meurtre ou du meurtre du donateur en passant par larcins et crocs en jambes du donataire sur le donateur ou du bénéficiaire sur son bienfaiteur. Si ces faits sont avérés, on parle alors de délit d’ingratitude.

Cela dit, sommes-nous dans une République d’ingrats ? L’ingratitude constitue-t-elle un délit ou un droit dans le code civil gabonais, loi 19/89 du 30 Décembre 1989 ? S’il s’agit d’un délit, pourquoi les présumés coupables ne sont-ils pas poursuivis ? Et s’il s’agissait ici ou là d’une ingratitude scénarisée pour donner l’impression d’une Démocratie vivante ?
Affaires à suivre…

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