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Législatives partielles de Bitam : Un 8 août noir pour le parti au pouvoir, mais…
Publié le mercredi 12 aout 2015   |  Gaboneco


René
© Autre presse par DR
René Ndemezo`o Obiang, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG-au pouvoir) à la mairie de Bitam


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Ceux qui sont habités par la sagesse n’ont pas grand-chose à dire sur la victoire du candidat de l’Union nationale aux élections législatives partielles du 8 août dernier dans le département du Ntem à Bitam, sauf qu’elle est le reflet d’une réalité jusqu’ici peut-être étouffée par l’aura politique trop fort d’un des ténors de la contrée René Ndemezo’o Obiang. Mais, la défaite du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le septentrion suffit- elle à conclure que la formation politique n’a plus rien à prouver et qu’elle est désormais vouée à l’échec dans un de ses bastions traditionnels ?

Bac 2015 : Mention médiocre dans l'ensemble ... Bac 2015 : Mention médiocre dans l'ensemble ... Dimanche 9 août 2015 : Une journée du drape... Dimanche 9 août 2015 : Une journée du drape... Législatives partielles : Patrick Eyogho Edz... Législatives partielles : Patrick Eyogho Edz... Le Dr Max Fylla remis en liberté Le Dr Max Fylla remis en liberté
Pas une victoire à la Pyrrhus... L’écart entre les deux concurrents puisque pas trop prononcé, n’étant pas suffisant pour entretenir un optimisme béat après qu’avec 47, 98% des suffrages, le candidat Patrick Eyogho Edzang représentant l’Union nationale, ait étalé le 8 août dernier à Bitam, Pastor Ngoua N’neme du Parti démocratique gabonais, au pouvoir.

Un résultat qui, vous vous en doutez, a fait que plus d’un aille de son propre commentaire, d’aucuns soutenant que c’est la fin programmée pour la formation politique d’Ali Bongo Ondimba dans ce département où des velléités vieilles comme le temps dévoilaient déjà le déclin du PDG, n’eut-été l’ « influence » de personnalités qui continuent d’avoir pignon sur rue à l’image de René Ndemezo’o Obiang. Pour plusieurs raisons qui vont de l’action politique à l’appartenance clanique, car présenter la « chose politique » de manière simpliste, c’est- à- dire sans tenir compte de cette dernière donne serait faire fausse route, étant donné qu’à Bitam comme dans plusieurs provinces du Gabon pour ne pas dire toutes, un clan l’« Essandone » ait l’habitude de l’exercice des affaires de la cité et entend autant que faire se peut demeurer sur son piédestal.

Ce qui se produit à Bitam, on le vit également non loin de là à Oyem, le chef-lieu provincial, où les « kodjein » veulent tout contrôler et à Mouila dans la Ngounié où comme eux les « dibur’simbu » font la loi. N’est-ce pas suffisamment illustratif de l’atmosphère qui prévaut à l’échelle nationale même si nous vous épargnons de l’exhaustivité de l’énumération ?

Pour l’Union nationale, le temps des difficultés…

La victoire de l’Union nationale, partant de l’opposition à Bitam, loin d’être perçue comme la chute du PDG dans la contrée demande à être méditée par tous les camps, aussi bien le gagnant que le perdant, car comme le dit la sagesse populaire, « rien n’est éternel », celle-ci pouvant à l’avenir se transformer en défaite pour le vainqueur d’aujourd’hui et en victoire pour le vaincu du 8 août dernier. Cela exige donc de chacun la prise en compte de nombreux paramètres et la poursuite d’un travail assidu sur le terrain où ils sont tous plus que jamais attendus. La distance entre Patrick Eyogho Edzang et Pastor N’goua N’neme longue de quelques quatre points, fut-elle conclue par la victoire de l’un sur l’autre, comporte bien d’interrogations dont celle qui consiste à se demander combien de femmes et d’hommes croient encore au Parti démocratique gabonais à Bitam.

En d’autres termes, il s’agit ici de ne pas banaliser le fait que 43, 51% représente un pourcentage tout aussi éloquent que les 47, 98% obtenus par le candidat de l’Union nationale. Et en termes de population, et de représentativité ? Toutefois, la claque infligée au parti au pouvoir demande que celui- ci s’attèle à rendre plus visible « l’Avenir en confiance », le projet de société du président de la République Ali Bongo Ondimba notamment dans le « grand nord » pour oser arracher à nouveau des voix à une opposition qui entend capitaliser les erreurs du Parti démocratique gabonais afin de se confronter à lui lors de la présidentielle de l’an prochain. Il lui faut donc sans délais, se lancer dans des actions fortes en direction de la communauté bitamoise qui semble douter, en atteste ce vote sanction, de la faisabilité de l’Emergence chez elle à l’horizon 2025.

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