Santé : Levée de la grève des médecins #aLibreville

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Santé : Levée de la grève des médecins

Publié le lundi 10 aout 2015 | Gabon Review

© Agence Gabonaise de Presse par DR
Les médecins du public et du privé grèvent
Les médecins du public et du privé grève observaient toujours vendredi leur grève débutée lundi dernier à Libreville, pour réclamer la libération provisoire de leur collègue, le docteur Max Fila, écroué après une césarienne fatale sur une parturiente

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Grèves et Crises sociales

Réunis assemblée générale, le 7 août dernier à Libreville, les membres du Syndicat des personnels de santé ont décidé de l’arrêt total de leur mouvement d’humeur.

Suspendue un mois durant, la grève du syndicat des personnels de santé a été levée à l’issue d’une assemblée générale tenue le 7 août dernier à Libreville. «Pour être crédible vis-à-vis de nos interlocuteurs, pour permettre que le procès du Dr Fylla se fasse dans la sérénité, et tout en sachant que nous avons les moyens de rebeloter, nous avons décidé, en toute démocratie, d’arrêter la grève», a déclaré un représentant syndical, dressant par la même occasion un bilan, à mi-parcours, des discussions avec le gouvernement. «Nous avons 312 postes budgétaires qui ont été attribués sur 1022. Nous n’en sommes pas à la moitié. Mais à la décharge de notre responsable ministériel, il y a la grève des agents de la Fonction publique qui, je le pense, a un peu ralenti l’octroi de ces numéros matricules. Nous envisageons 640 postes budgétaires pour la première vague de dossiers, mais la grève en a décidé autrement», a expliqué le Dr Stéphane Iloko.

Selon le Dr Christiane Mengue, d’autres revendications sont à l’étude. Il s’agit notamment de la prise en charge complète par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), la représentation des professionnels de la santé au conseil d’administration de cet établissement public ainsi que l’aide au logement des médecins. «C’est un travail de longue haleine, mais le syndicalisme est aussi dans un but de construire quelque chose de solide pour la postérité. La situation que vient de vivre notre confrère nous a amenés à nous rendre compte que nous devons être les leaders de notre quotidien», a lancé Christiane Mengue. Présent à cette séance de travail, le Dr Max Fylla a remercié ses pairs pour leur indéfectible soutien : «Ça fait chaud au cœur», a-t-il avoué.

Pour rappel l’incarcération de ce dernier constituait l’un des motifs de grève des médecins. Mis aux arrêts en février dernier pour trouble à l’ordre public et surtout pour homicide involontaire à la suite d’une césarienne fatale sur une parturiente, le médecin obstétricien a finalement été libéré sous caution, le 3 août dernier.

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