Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

PIP du 1er trimestre: Le ministre du Budget ne communique plus
Publié le lundi 10 aout 2015   |  Gabon Review


Christian
© Autre presse par DR
Christian Magnagna, ministre du Budget et des Comptes publics


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les agents de cinq ministères, à savoir ceux des Transports, de la Forêt, de l’Agriculture, des Travaux Publics et de la Santé, attendent toujours le paiement de la Prime d’incitation à la Performance (PIP) du premier trimestre 2015. Le ministère du Budget et des Comptes Publics se mure cependant dans un silence radio incompréhensible. Ni Christian Magnagna, ni son conseiller chargé de la Communication, ne communique sur cette situation.

Que se passe-t-il donc au ministère du Budget et des Comptes publics ? La PIP du premier trimestre 2015 (janvier, février, mars) n’est toujours pas encore arrivée jusqu’aux 13.000 agents des départements ministériels cités plus haut, et Christian Magnagna ne dit rien, donnant ainsi le sentiment de vouloir en quelque sorte laisser pourrir la situation. Une situation qui suscite quelques questionnements au sein de l’opinion. Pourquoi, alors que l’administration est une et indivisible, ne paie-t-on pas cette prime en une seule fois pour tous les ayant-droits ? Pourquoi le ministre du Budget a-t-il décidé de la payer de manière perlée ? Le 11 mai 2015, ce sont les agents du ministère du Budget qui l’ont perçue ; le 18 mai, six autres ministères ; puis, entre le 11 et le 27 juin, quelques autres ministères. Depuis, plus rien. Sur les 82.000 agents publics, 13.000 n’en ont pas bénéficié ! Tout ceci fait désordre.

«Comme la Prime d’incitation à la Recherche (PIR) et la Prime d’Incitation à la Fonction enseignante (PIFE) jusqu’en juin dernier, le paiement de la PIP montre à quel point le gouvernement est inconséquent», estime un enseignant de sociologie de l’Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville. «Il ne tient pas ses promesses, et ses décisions bonnes au départ finissent par susciter quolibets et railleries», ajoute-t-il. «Le pouvoir aime jouer contre lui-même», souligne un agent du ministère de la Forêt.

Alors que l’ensemble des fonctionnaires devait déjà avoir perçu la PIP du deuxième trimestre (avril, mai, juin), 13.000 agents sont encore en attente, au 10 août 2015, de la PIP du premier trimestre. Et pas la moindre information émanant du ministère du Budget sur cette situation assez embarrassante pour ces fonctionnaires. En effet, un certain nombre d’entre eux n’ont pu, pour le moment, prendre leurs congés. Ils attendent cette prime pour organiser leurs vacances, mais se trouvent toujours coincés à Libreville et dans les grands centres urbains.

Le ministre du Budget et des Comptes Publics, grand ordonnateur de la PIP, aurait tout intérêt à s’exprimer sur cette situation afin de prévenir tout mouvement d’humeur qui viendrait casser la bonne dynamique née, semble-t-il, de la mise en place récente du nouveau système de gestion de l’agent public, avec le nouveau système des rémunérations. Penser que les 13.000 agents ne se préparent pas à engager des actions, serait utopique.

Aux dernières nouvelles, les agents du ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale qui avaient décidé, le mercredi 5 août, de bloquer tous les hôpitaux publics ont reçu la PIP du premier trimestre le vendredi 7 août dernier.

 Commentaires