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Suite à l’interpellation de Maixent Accrombessi : Le Crac et la théorie du complot
Publié le jeudi 6 aout 2015   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Le bureau du Crac, le 5 août à Libreville


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Dénonçant la garde à vue du directeur de cabinet du président de la République, le Club de réflexion et d’actions citoyennes (Crac) a lancé, le 5 août 2015 à Libreville, une petite pique aux autorités françaises.

Les soutiens au directeur de cabinet du président de la République se multiplient. A Libreville, ces mouvements spontanés fustigent la garde à vue de Maixent Accrombessi. C’est le cas du Club de réflexion et d’actions citoyennes (Crac), qui y est allé de son interprétation, le 5 août courant, évoquant un coup monté. «(Maixent) Accrombessi est directeur de cabinet de la présidence de la République et cette dernière est la plus haute institution du pays. On ne peut donc arrêter le directeur de cabinet si certaines conditions ne sont pas réunies, notamment la mise au courant préalable de certaines personnalités de la République», a déclaré le président du Crac. «Je pense qu’il y a un manque de volonté probant de salir l’image de (Maixent) Accrombessi dans cette affaire. Les autorités françaises auraient pu, si elles l’avaient voulu, agir autrement. En l’état, je dirais simplement qu’il s’agit d’un complot», a poursuivi Séraphin Ondoumba. On veut bien le croire. Si complot il y a, par qui est-il monté ? Le président du Crac affirme et assume : «Un complot monté de toute pièce par certains opposants, en complicité avec des proches du pouvoir, frustrés par les choix stratégiques du chef de l’Etat».

Le secrétaire général du Crac, pour sa part, déplore ces «méthodes qui sont devenues la marque de fabrique de la France à l’encontre des anciennes colonies», et qui «n’honorent ni la France, ni ses dirigeants, ni ces mains, tapies dans l’ombre, aux desseins inavoués». Et Lié José Moundounga de condamner, avec la plus grande fermeté, «ces comportements d’un autre âge», non sans rappeler que «le Gabon est un Etat souverain, un partenaire important de la France, ayant ratifié au même titre qu’elle, un certain nombre de conventions et de traités, et qu’à ce titre (ses) dirigeants méritent le respect car ils incarnent (les) institutions». «Le Crac encourage et contribue efficacement à la pérennisation de l’ouverture de notre démocratie aux pays frères, parties prenantes de notre développement», a conclu Lié José Moundounga.

Le Crac se réjouit de la mise en liberté du directeur de cabinet du président de la République, qui a été accueilli à son arrivée à Libreville, le 5 août courant, par des sympathisants de la majorité au pouvoir.

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