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Immigration : Rapatriement de 460 clandestins
Publié le jeudi 6 aout 2015   |  Gabon Review


Des
© Autre presse par DR
Des migrants clandestins


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Faisant le point de la récente opération de reconduite aux frontières, le ministre de l’Intérieur a rappelé les conditions d’admission et de séjour au Gabon.

Le Gabon a procédé, le 3 août dernier, à la reconduite aux frontières de 460 immigrés en situation irrégulière. Au total ce sont 130 Maliens, 84 Burkinabè, 60 Sénégalais, 40 Togolais, 38 Nigérians, 20 Béninois, 8 Ghanéens et 3 Gambiens qui ont embarqué à bord d’un bateau battant pavillon camerounais affrété pour la circonstance. Selon le ministre de l’Intérieur, «le gouvernement de Côte d’Ivoire a pris en charge les frais de transport de ses 10 ressortissants dans le cadre de cette opération». Et alors que l’ONG sénégalaise de défense des droits humains Horizons sans frontières (HSF) a annoncé une plainte contre le Gabon pour violations et tortures de migrants sur son territoire, Guy-Bertrand Mapangou a apporté certains éclaircissements sur les conditions de détention des immigrés. «Tous ces immigrés clandestins, interpellés lors des contrôles de routine quotidiens, et ceux des prisonniers ayant purgé leurs peines, ont été hébergés dans au centre national de rétention administrative qui dispose de toutes les commodités nécessaires à la vie humaine», a-t-il indiqué.

A en croire le ministre de l’Intérieur, les frais de séjour de ces immigrés dans ce centre administratif ont été entièrement pris en charge par le contribuable gabonais. Affirmant que le Gabon est un havre de paix, Guy Bertrand Mapangou estime que le pays reste attractif aux yeux de nombreux immigrés. «Ce qui ne le met donc pas à l’abri de l’immigration clandestine et ses corolaires», a-t-il souligné. En conséquence, il a fait part de la volonté du Gabon de renforcer la lutte contre l’immigration clandestine «par des actions vigoureuses à l’intérieur de son territoire comme aux frontières, pour réduire l’ampleur du phénomène à travers les opérations de reconduite aux frontières tout en procédant à la régularisation pour ceux qui doivent l’être. Tout ceci dans le respect des normes internationales et instruments internationaux en la matière».

Se référant à la loi 5/86 et au décret 407, portant réorganisation de la direction générale la Documentation et de l’Immigration (DGDI), le ministre de l’Intérieur a indiqué que pour rentrer au Gabon, il faut un visa ou, le cas échéant, une autorisation d’entrée ou de sortie délivrée par l’autorité compétente. Pour y séjourner, par contre, il faut un titre de séjour. «La caution de rapatriement versée lors de la demande de la carte de séjour est remboursée au constat de départ définitif, de décès ou d’acquisition de la nationalité gabonaise», a-t-il expliqué, soulignant : «Certaines nationalités sont dispensées du versement de cette caution en raison de l’engagement dûment pris par leurs gouvernements respectifs en termes d’accords bilatéraux et de garanties financières».

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