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Interpellation de Maixent Accrombessi : Un collectif de Gabonais exprime son mécontentement
Publié le mercredi 5 aout 2015   |  Gabon Review


Hervé
© Gabon Review par DR
Hervé Ndong Nguema, le porte-parole du collectif républicain gabonais de soutien à Maixent Accrombessi
Mardi 4 Août 2015


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Serge William Akassaga, Fréderic Ntera Etoua et Hervé Ndong Nguéma, ont effectué le déplacement de l’ambassade de France au Gabon, le 4 août courant, pour dire leur indignation suite à la garde à vue du directeur de cabinet du président de la République.

Après le communiqué de la présidence de la République relatif à ce qu’elle qualifie d’«acte d’humiliation» visant à porter «atteinte à la souveraineté» de l’État, les membres du collectif de soutien à Maixent Accrombessi, accompagnés d’un groupe de jeunes, n’ont pas tardé à se signaler auprès de l’ambassadeur de France au Gabon. Ils lui ont signifié leur ras-le-bol et leur exaspération face à la récurrence des actes de «provocation», à l’endroit du Gabon. «L’acharnement médiatico-judiciaire injustifié contre une autorité publique gabonaise en France au motif d’une fausse histoire datant de 2005, relève de la barbarie et du pur chantage économique et financier», a affirmé Hervé Ndong Nguéma.

Si, dans le passé, ils se sont abstenus de toute réaction lors de la saisie du Boeing 777 de la présidence de la République, des révélations de Mediapart sur la succession Omar Bongo Ondimba, ainsi que sur la pieuvre Delta Synergie, la garde à vue du «dircab» par les éléments de l’Office centrale de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIF) suffit, à leurs yeux, pour corroborer la thèse du «déploiement d’un vaste complot, d’une conspiration néo-colonialiste des nébuleuses dormantes offusquées de la bonne lisibilité des relations entre la France et le Gabon…». «Il est clair que certains éléments isolés et marginaux, jaloux de la volonté de recalibrage des rapports entre la France et le Gabon, en trouvent un motif de frustration dans l’élan de parfaite complémentarité des agendas diplomatiques et des similitudes de calendriers de politiques intérieures de chacun des États», a souligné le porte-parole du collectif.

Justifiant les raisons de leur solidarité vis-à-vis du directeur de cabinet du président de la République, le collectif a prié Dominique Renaux de traduire leur reconnaissance à la France, eu égard à la célérité avec laquelle Maixent Accrombessi a recouvré la liberté. «Nous réitérons notre condamnation énergique à cet incident regrettable qui frise pleinement les préjugés à notre couleur de peau», ont-ils conclu.

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